« La mort n’imprègne pas l’ouvrage : dans les yeux tchétchènes, en premier lieu ceux des enfants, se lit l’irrésistible volonté de vivre ou revivre. Présent ou passé, le pire destruction, tortures, disparitions, assassinats n’a pas éradiqué l’espoir d’un meilleur. » –Le Monde diplomatique
« Maryvonne Arnaud a ramené, entre champs de ruines et portraits de femmes, les preuves d’une dévastation qui ne suffirait pas à éradiquer « l’énergie et la dignité » de ceux qui ont survécu à l’infamie russe. » –Libération
« Portrait d’un peuple qui vit dans la souffrance, la misère et la désespérance, mais qui demeure, malgré tout, digne. C’est cette dignité dans le regard que l’on retient après avoir contemplé les soixante photographies en noir et blanc de cet ouvrage particulièrement émouvant. » –Grands Reportages ; photos en n.b.
Maryvonne Arnaud est plasticienne. Elle est l’une des fondatrices de Laboratoire sculpture-urbaine, structure artistique expérimentale basée à Grenoble. Elle réalise principalement des œuvres d’échelle urbaine qui dialoguent avec la réalité sociale et historique des villes où elle s’inscrit. Elle a ainsi réalisé Lieux communs à Alger en 2002, Face to Face à Johannesburg en 2000, Légendes à Sarajevo en 1996 et Corpus à Tchernobyl en 1993. Chacune de ces interventions a fait l’objet d’une publication sous forme de catalogues. Elle est régulièrement exposée dans des galeries et des musées d’art contemporains. Né à Tunis en 1946, Abdelwahab Meddeb est à la fois écrivain et chercheur, maître de conférence en littérature comparée à l’université de Paris X-Nanterre. Il est l’auteur d’une douzaine de livres et son œuvre se partage entre essai, fiction et poésie. Fondateur avec Lorand Gaspar de la revue Dédale, qu’il dirige toujours, i lest aussi le créateur et l’animateur sur France Culture de l’émission Culture d’islam. Ses travaux posent la question des relations entre l’Occident et l’islam et font de lui le spécialiste de la mystique musulmane.