Derrière ce Rome, célébrée par une iconographie classique, la ville d’une grande beauté au charme monumental et quelque peu décadent, avec ses lieux emblématiques enviés par le monde entier, une autre ville se dresse. Un Rome caché et étranger aux flux touristiques. Une zone habitée et vécue par plus de la moitié des citoyens romains. Une ville chaotique, souvent abusive. Avec ses portes, ses balustrades, ses murs, ses arbres, ses découvertes archéologiques, ses voitures, qui se chevauchent et se fondent dans un chaos visuel extraordinaire et unique. C’est la périphérie. La banlieue. Différentes les unes des autres mais toutes unies par la même anarchie visuelle et architecturale. Dans cet ouvrage, qui se déploie sur plus de deux ans le long du périmètre de la ville, le photographe a cherché des relations, des passages, des dialogues, comme pour tenter de mettre de l’ordre dans le chaos de la réalité ; textes de Giovanna Calvenzi, Tommaso Giagni, Ugo Gregoretti et Marco Maria Sambo, photos en couleurs.
Massimo Siragusa, maître de conférences à l’IED, est photographe et directeur artistique de la Plenum Gallery. Il a exposé dans de nombreux musées et galeries en Italie et à l’étranger et collabore avec les plus grands journaux internationaux. Avec ses travaux d’entreprise, il a raconté la réalité des principales industries italiennes. Il a remporté de nombreux prix, dont quatre World Press Photos – en 1997, 1999, 2008, 2009 – et trois Sony Awards. Il a publié les livres: The Vatican, the Magic Circle, Believe, 12 Portals, Teatro d’Italia, The Emotion of Vertigo, Breathe the Walls, Il Cretto Grande et Magic Coppedè.
