Michella Bredahl : Love Me Again

Exemplaire avec page de garde présentant une légère pliure / Copy with 1st page with a slight fold.

Lauréat du Prix Un/Fund 2022.

Winner of Un/Fund Award 2022.

Michelle Bredahl crée des espaces pour l’énergie et le pouvoir féminins grâce à une pratique continue et auto-réflexive du portrait tendre et intime.

Michelle Bredahl creates spaces for feminine energy and power through an ongoing, self-reflective practice of tender and intimate portraiture.

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Exemplaire avec page de garde présentant une légère pliure / Copy with 1st page with a slight fold.

Comment créons-nous la sécurité et l’empathie par l’acte de portrait ? Dans Love Me Again, la photographe et cinéaste danoise Michella Bredahl explore l’énergie féminine à travers une décennie de portraits intimes d’amis et de connaissances, se réapproprier par le portrait un espace habilitant pour que cette énergie s’exprime entièrement pour ses propres besoins et raisons, sans honte.

Comme la lignée de portraitistes photographiques féminines influentes avant elle — Goldin, Day, Sarfati et Lawson, pour n’en nommer que quelques-uns —, les portraits de Bredahl naissent d’un lieu d’introspection et d’auto-examen, trouvant les parties manquantes d’elle-même dans les regards arrêtés, les poses langoureuses et les espaces intimes des autres. Élevée dans un environnement familial turbulent au sein de la zone résidentielle vulnérable de Høje Gladsaxe à l’extérieur de Copenhague, l’artiste s’est finalement retrouvée devant la caméra, repérée comme modèle à un âge tendre : objectivée, regardée, soumise aux caprices des hommes et du pouvoir.

Love Me Again est un exercice pour reprendre ce pouvoir, en situant l’essence de la féminité aux côtés de la sexualité, de la sécurité et de la réalité non filtrée de ses sujets. Bredahl creuse dans la sécurité de la maison, montrant aux femmes et aux autres à leur plus détendu, leur plus langoureux, leur plus multidimensionnel et leur plus naturel : texting sur leurs lits désordonnés, câlin sur un matin froid, chercher dans l’armoire à pharmacie ou attendre que la baignoire se remplisse. La famille choisie par Bredahl sont les personnes qu’elle photographie, cherchant une reconnaissance en elles où elle revisite le traumatisme de la sphère domestique, créant quelque chose de beau et de stimulant à travers la caméra, elle-même et les personnes qu’elle veut défendre et perpétuer, au-delà des mots et du langage.

Avec l’arrivée d’une nouvelle voix dans le portrait, Love Me Again ne cherche pas à aplatir l’identité et l’expérience aux clichés d’émancipation, d’émancipation ou de résistance, au lieu de montrer avec grâce et solidarité les miracles tranquilles de la féminité contemporaine et le pouvoir de la joie féminine, avec un essai de Stephanie LaCava.

How do we create safety and empathy through the act of portraiture? In Love Me Again, Danish photographer and filmmaker Michella Bredahl explores feminine energy through a decade of intimate portraits of friends and acquaintances, reclaiming through portraiture an empowering space for this energy to express itself entirely for its own needs and reasons, without shame.

Like the lineage of influential female photographic portraitists before her—Goldin, Day, Sarfati and Lawson, to name a few—Bredahl’s portraits arise from a place of introspection and self-scrutiny, finding the missing parts of herself in the arrested gazes, languid poses and intimate spaces of others. Raised in a turbulent home environment within the Høje Gladsaxe Vulnerable Residential Area outside of Copenhagen, the artist eventually found herself before the camera, scouted as a model at a tender age: objectified, gazed upon, subjected to the whims of men and power.

Love Me Again is an exercise in taking that power back, by locating the essence of femininity alongside sexuality, safety, and the plain unfiltered reality of her subjects. Bredahl burrows into the safety of the home, showing women and others at their most relaxed, their most languid, their most multi-dimensional and their most natural: texting on their messy beds, cuddling on a cold morning, searching through the medicine cabinet or waiting for the bathtub to fill. Bredahl’s self-chosen family are the people she photographs, seeking a recognition in them where she revisits the trauma of the domestic sphere, creating something beautiful and empowering through the camera, herself and the people she wants to advocate and perpetuate, beyond words and language.

With the arrival of a new voice in portraiture, Love Me Again does not attempt to flatten identity and experience to clichés of empowerment, emancipation or resistance, instead showing with grace and solidarity the quiet miracles of contemporary womanhood and the power of feminine joy ; with an essay by Stephanie LaCava.

Poids 1100 g
Dimensions 29.5 × 27.5 cm
Date d'édition

Auteur(s)

EAN

9781912719440

Editeur

Photographe

Spécifité

Ville

ISBN 9781912719440
Langue(s) anglais
Nombre de pages 120
Reliure Relié