Le dormeur du train ouvre le voyage. Tout est conduit par lui, puis par eux, par elles. Un cheminement qui s’ordonne sur les flashs du rêve ferroviaire le long des visions-pages. Rêve-t-on en N&B ? En couleurs ? Par séquences ? Par passe ? On rebondit, on rêve. Sous nos yeux, là où le dormeur s’échappe, échappe. Après Parages (2021), Avant l’écho (2023) et Tempo (2024), Noémi Pujol, dans ce quatrième opus, Hypnos, nous fait part de ses observations photographiques principalement centrées sur les dormeurs des trains. Ceux qui s’abandonnent totalement, emportés, bercés dans le ventre des wagons. Elle expérimente aussi le graphisme gratté et la couleur sur ses photos N&B. Arnaud Bailleul l’accompagne de ses écrits sur quelques pages.
The sleeper on the train sets the journey in motion. First he leads, then they do—first men, then women. A path takes shape in flashes of a railway dream, unfolding across pages like visions. Do we dream in black and white? In color? In sequences, or in fragments? We bounce, we drift, we dream. Before our eyes, the sleeper escapes—again and again. In this fourth opus, Noémi Pujol shares a body of photographic observations, centered on the elusive figures of train sleepers. She is accompanied by Arnaud Bailleul’s poetic texts.
