Le Bangladesh se trouve au cœur du delta du Gange-Brahmapoutre, le plus grand delta fluvial du monde. Les plaines luxuriantes, les douces collines et les vastes étendues d’eau et les mangroves abritent l’une des populations les plus denses au monde.
Les enfants du Bangladesh ne sont pas différents des enfants d’ailleurs. Ils ont des droits et des besoins fondamentaux. Certaines sont remplies, d’autres non. Beaucoup rêvent d’un avenir différent. Certains ont abandonné. Beaucoup vivent dans des communautés exposées aux risques environnementaux, y compris la pollution et la vulnérabilité au changement climatique. Certains sont des réfugiés d’autres pays. Pour eux, la résilience n’est pas un concept, c’est un impératif quotidien.
« Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ». Ce puissant proverbe amérindien implique que les enfants devraient nous considérer, nous, adultes, parents, soignants et décideurs, comme dignes de confiance de leurs aspirations pour un monde meilleur. Un monde où chaque enfant, partout, est à l’abri de la pauvreté, de la mauvaise santé, de la malnutrition, de l’ignorance ou de l’exploitation honteuse.
À cet égard, la photographie joue un rôle important pour saisir dans quelle mesure les adultes ont réussi ou échoué à faire du monde d’aujourd’hui un endroit meilleur pour les générations futures.
Les données et les preuves sont des ingrédients essentiels d’une élaboration de politiques saine. Mais il leur manque la charge émotionnelle d’une bonne photo. En effet, une image d’une jeune mariée mariée de force à un homme beaucoup plus âgé peut être une déclaration très puissante contre le mariage des enfants, la violence et l’exploitation.
La photographie peut également capturer de purs moments de gaieté chez les enfants, des moments qui promettent que, bien que ne suivant pas toujours une ligne droite, le chemin vers un monde meilleur est possible.
Riches ou pauvres, joyeux ou tristes, en difficulté ou confiants, tous les enfants seront un jour adultes, et eux aussi réfléchiront sur le monde qu’ils empruntent à leurs enfants comme une promesse tenue ou une opportunité perdue.
Regardez à travers les yeux d’un enfant et vous verrez l’humanité de demain ; introduction de Rafiqun Nabi, préface et texte de Pascal Villeneuve .
Bangladesh lies at the heart of the Ganges– Brahmaputra delta, the largest river delta on earth. Lush lowlands, gentle hills and large bodies of water and mangroves, are hosts to one of the densest populations in the world.
Children in Bangladesh are no different than children elsewhere. They have rights and basic needs. Some of which are fulfilled, others not. Many dream of a different future. Some have given up. Many live in communities exposed to environmental hazards, including pollution and vulnerability to climate change. Some are refugees from other countries. For them, resilience is not a concept, it is a daily imperative.
“We do not inherit the land from our ancestors, we borrow it from our children”. This powerful Native American proverb implies that children should look at us, adults, parents, caregivers and decision makers, as trustworthy of their aspirations for a better world. A world where every child, everywhere, enjoys freedom from poverty, ill-health, malnutrition, ignorance or shameful exploitation.
In this respect, photography plays an important role in capturing the extent to which adults have succeeded or failed to make today’s world a better place for future generations.
Data and evidence are essential ingredients of sound policy making. But they lack the emotional charge of a good photo. Indeed, an image of a teenage bride forcedly married to a much older man can be a very powerful statement against child marriage, violence and exploitation.
Photography can also capture pure moments of cheerfulness in children, moments which hold the promise that, though not always following a straight line, the path to a better world is possible.
Rich or poor, joyful or sad, struggling or confident, all children will be adults one day, and they too will be reflecting on the world they are borrowing from their children as a promise fulfilled or a lost opportunity.
Look through the eyes of a child, and you will see tomorrow’s humanity.