Pendant une grande partie de sa longue carrière, Robert Adams a photographié les régions où il a vécu, enregistrant la transformation du paysage occidental en banlieue du Colorado ou documentant les destructions laissées à la suite de l’industrie du bois dans le nord-ouest du Pacifique. Ces dernières années, son attention s’est souvent tournée vers des scènes plus intimes, représentant souvent la zone autour de sa maison près de la côte de l’Oregon, où il vit depuis plus de 20 ans. Standing Still célèbre une petite cour avant – sa verdure, la lumière changeante et les saisons tout au long de l’année. Les photographies en noir et blanc montrent une pelouse et sa bordure d’arbustes et d’arbres modestes; un bain d’oiseaux en pierre; cerf; et la femme d’Adams, Kerstin. Ils montrent un paysage plongé dans le brouillard et saupoudré de neige, ou baigné de soleil chaud. Dans cet endroit calme, «chaque jour peut être le premier jour», écrit Adams.
For much of his long career, Robert Adams has photographed the regions where he has lived, recording the transformation of the Western landscape into suburbs in Colorado, or documenting the destruction left in the wake of the timber industry in the Pacific Northwest. In recent years his focus has often turned toward more intimate scenes, often depicting the area around his home near the Oregon coast, where he has lived for more than 20 years. Standing Still celebrates a small front yard—its verdancy, and the changing light and seasons throughout the year. The black and white photographs record a lawn and its border of modest shrubs and trees; a stone bird bath; deer; and Adams’ wife Kerstin. They show a landscape immersed in fog and dusted with snow, or bathed in warm sunlight. In this quiet place, “each day can be the first day,” writes Adams.