Exemplaire Signé.
1ère édition tirée à 1 200 exemplaires.
Le livre commence par une histoire absurde qui mène à une séquence d’images prises le long de la côte indienne.
Alors que les photographies sont faites dans des situations réelles, le retrait continu et l’ajout de contexte déplace la ligne entre ce qui est un fait et ce qui ne l’est pas, d’une manière qui ressemble à la façon dont les nouvelles réalités sont de plus en plus conçues aujourd’hui.
Certains pourraient imaginer le livre comme une fable, un conte tandis que d’autres pourraient y reconnaître la réalité. Dans les deux cas, les photographies et ses histoires font allusion à des courants sous-jacents dans un pays qui connaît des fréquences plus élevées de violence : religieuse, de caste, sexuelle ou autres et la normalisation croissante de celle-ci qui est beaucoup plus absurde que l’histoire elle-même.
Il y a un répit vers la fin alors que le récit se déplace vers la mer. La marge entre la terre et l’eau devient un point de libération au-delà duquel les personnages éprouvent la peur, la surprise, la colère, la tristesse, la confiance, l’anticipation, l’excitation, le mépris mais aussi le ravissement.
La nouvelle au début du livre existe également en onze autres itérations, chacune changeant seulement de quelques mots à la fois comme un jeu de murmures chinois. Tout comme avec les images, chaque histoire forme un sens légèrement différent lors de chaque lecture ultérieure et il devient l’une d’une douzaine de vérités différentes.
‘The physical coastline becomes a metaphor for a ruptured piece of skin barely holding together a volatile state of being ready to explode’
The book opens with an absurd short story that leads into a sequence of images taken along the Indian coastline.
While the photographs are made in real situations, the continuous removal and addition of context manipulates the line between what is a fact and what is not, in a way not unlike how new realities are increasingly being engineered today.
Some might imagine the book to be a fable like tale while others might recognize in it, reality. Either way, the book in its stories alludes to undercurrents in a country that is seeing higher frequencies of violence: religious, caste, sexual or otherwise and the increasing normalization of it which is far more absurd than the story itself.
There is respite towards the end as the book moves to the sea. The margin between land and water becomes a point of release beyond which characters experience fear, surprise, anger, sadness, trust, anticipation, excitement, contempt but also rapture. The short story at the beginning of the book also exists in eleven other iterations, each one changing only a few words at a time like a game of Chinese Whispers. Just like with the images, each story forms a slightly different meaning in every subsequent reading and it becomes one of a dozen different truths.