« Une œuvre qui part du sol ou bien qui s’élève pour mieux se pencher permet de voir ce que l’humain doit à ses terres. Ce qui est éternel à nos yeux, comme l’arbre centenaire ou le rocher millénaire, est le repère de la description. L’arrangement des photographies entre elles parvient désormais à produire un conte. Une histoire sans explication. » -Michel Poivert
« En écho aux nouvelles pratiques botaniques réunies sous l’enseigne de la permaculture (consistant à concentrer et optimiser les potentialités d’un écosystème et de plantations sur un terrain a priori infertile ou désertifié), les photographies de Valérie Jouve se veulent des expériences “intensives“ (déliées dans le temps et ancrées dans la terre) de redéfinition et de requalification des territoires perdus et colonisés – au sens strict et figuré – par un autre État ou par l’urbanisation sauvage. » -Morad Montazami