Neuf ans après le tremblement de terre et le tsunami de Tōhoku qui ont dévasté l’est du Japon en mars 2011, 2 532 personnes sont toujours portées disparues, leur sort est inconnu.
“One Last Hug” du photojournaliste Yuki Iwanami suit trois pères dont les enfants ont été emportés par le tsunami, sans jamais être retrouvés.
S’ouvrant sur des images presque cliniques de vêtements d’enfants froissés par la boue, le livre d’Iwanami raconte une histoire déchirante sur la perte, le deuil et l’acceptation, associant des photographies d’efforts de recherche à grande échelle et des souvenirs personnels (photographies, vieux jouets et vêtements, dessins) .
« Les photographies nous confrontent à des questions difficiles : si ces hommes savent que leurs enfants ne peuvent pas être en vie après tout ce temps, alors quelle est la nature de « l’existence » de ceux qu’ils recherchent ? Et qu’est-ce que cela signifie, vraiment, pour chacun d’entre nous d’être en vie ? » (à partir de la description de l’éditeur)
En plus des photographies, “One Last Hug” comprend des récits écrits de chaque enfant perdu en traduction japonaise et anglaise.
Nine years after the Tōhoku earthquake and tsunami devastated East Japan in March 2011, the lives of 2532 people are still unaccounted for, their fates unknown. “One Last Hug” by photojournalist Yuki Iwanami follows three fathers whose children were swept away during the tsunami, never to be found again.
Opening with almost clinical-seeming images of children’s clothes crumpled dirty with mud, Iwanami’s book tells a heartbreaking story about loss and grieve and acceptance, weaving together photographs from large-scale search efforts and personal mementos (photographs, old toys and clothes, drawings).
“The photographs confront us with challenging questions— If these men know that their children cannot possibly be alive after all this time, then what is the nature of the “existence” of those they seek? And what does it mean, truly, for any of us to be alive?” (from the publisher’s description)
In addition to the photographs, “One Last Hug” includes written accounts of each lost child in Japanese and English translation.