Salgado Sebastião
Sebastião Salgado, né le 8 février 1944 à Aimorés au Brésil et mort le 23 mai 2025 à Neuilly-sur-Seine en France, est un photographe et photojournaliste franco-brésilien.
Il a en particulier couvert la famine en Éthiopie et au Sahel, ainsi que le génocide rwandais et illustré la réalité sociale des plus humbles dans le monde. Il est également connu pour ses photographies en Amazonie et sur la mine d’or de Serra Pelada, dans le district de la municipalité de Curionópolis, au sud-est de l’État du Pará, à 430 kilomètres au sud de l’embouchure du fleuve Amazone.
Personnalité reconnue et décorée, Salgado est aussi membre de l’Académie française des Beaux-Arts et membre honorifique de l’Académie américaine des arts et des lettres.
En 1973, Sebastião Salgado s’intéresse à la photographie en autodidacte. Il intègre successivement les agences photographiques Sygma (1974-1975), Gamma (1975-1979) et Magnum (1979-1994)[10].
En 1984-1985, il part au Sahel et collabore avec Médecins sans frontières. Le livre Sahel, l’homme en détresse, publié par Prisma Presse en 1986, a été vendu au profit de MSF en France[10].
En 1994, il crée à Paris l’agence de presse photos Amazonas Images avec sa femme Lélia Wanick Salgado[11].
Salgado choisit lui-même ses projets aux quatre coins du Brésil : il travaille toujours en noir et blanc et observe la vie de ceux qui vivent et travaillent dans des conditions difficiles — migrants, mineurs, victimes de la famine. Un de ses reportages renommés, La Mine d’or de Serra Pelada, montre le quotidien dans une mine d’or au Brésil ; il porte sur les conditions de travail auxquelles les mineurs sont soumis[10].
Il est nommé représentant spécial de l’UNICEF en 2001.
Dans l’introduction d’Exodes, il écrit :
« Plus que jamais, je sens que la race humaine est une. Au-delà des différences de couleur, de langue, de culture et de possibilités, les sentiments et les réactions de chacun sont identiques. Les gens fuient les guerres pour échapper à la mort ; ils émigrent pour améliorer leur sort ; ils se forgent de nouvelles existences dans des pays étrangers : ils s’adaptent aux pires situations… »
Dans le domaine de Bulcão qu’il possède près d’Aimorés au Brésil avec sa femme Lélia Deluiz Wanick Salgado, il a rendu à la nature et reboisé près de 700 ha de terres épuisées par des années d’exploitation. Le couple a pour cela créé en avril 1998 l’ONG « Instituto Terra »[13], qui a trouvé des financements pour cultiver et planter près de quatre millions d’arbres. L’institut propose également des programmes de sensibilisation et d’éducation à l’environnement.
En 2014, Wim Wenders et le fils du photographe, Juliano Ribeiro Salgado, réalisent un documentaire sur le travail de Sebastião Salgado, Le Sel de la Terre (The Salt of the Earth) qui reçoit le prix spécial « Un certain regard » au festival de Cannes 2014.
En 2016, Sebastião Salgado se met au service de la liberté de la presse en offrant à l’association Reporters sans frontières (RSF) une anthologie de ses cent plus belles photos en noir et blanc. Ainsi, le premier numéro de l’année de l’album de RSF, « 100 Photos pour la liberté de la presse », contient un portfolio sur l’œuvre de Salgado, avec une préface d’Irina Bokova, la directrice générale de l’UNESCO. Il réalise par ailleurs une série de portraits en noir et blanc de membres de la tribu indigène Asháninka, dont il tire un calendrier. Il photographie notamment la famille du chef indigène Benki Piyãko.
La même année, Sebastião Salgado est officiellement reçu au sein de la section Photographie de l’Académie des beaux-arts qui dépend de l’Institut de France à Paris. Il siège dans le fauteuil qu’occupait Lucien Clergue jusqu’à son décès en 2014[17],[18]. Il est aussi fait membre honorifique de l’Académie américaine des arts et des lettres.
En 2021, il monte l’exposition Salgado Amazonia après avoir parcouru l’Amazonie pendant près de six ans pour prendre de nombreuses photographies et vidéos. Prévu à la Philharmonie de Paris, l’évènement est retardé en raison de la pandémie de Covid-19. L’exposition est accompagnée par l’album Amazônia de Jean-Michel Jarre.
Sebastião Salgado meurt le 23 mai 2025 à l’Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, à l’âge de 81 ans. -biographie extraite de Wikipedia
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Sebastião Salgado : Glaciers
45,00€La disparition progressive des glaciers entraîne la perte culturelle de panoramas inestimables. Éléments fondamentaux dans la régulation du cycle hydrologique et du climat local et mondial, ils sont vivants et favorisent la vie. Le photographe retrace leur beauté et leur récit dramatique à travers un reportage photographique issu de nombreuses expéditions.
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Sebastiao Salgado : Aqua mater
15,00€Recueil de 42 photographies de l’artiste franco-brésilien sur le thème de l’eau constituant une exposition itinérante.
Pour leur présentation sur le parvis de la Défense du 22 mars au 22 septembre 2022, l’architecte colombien Simón Vélez a conçu une cathédrale faite de guadua, un type de bambou géant consommant très peu d’eau.
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Sebastião Salgado : La main de l’homme
Livre Epuisé / Out of Print Book.
Exemplaire avec quelques très légères marques d’étagère sur la tranche de queue. Intérieur état neuf.
Copy with very small shelf mark on the tail slice. Inside as new.
346 photographies de Sebastiao Salgado qui parcourt le monde pour immortaliser des travailleurs manuels : cultivateurs de géraniums, pêcheurs de Sicile, travailleurs des plantations de canne à sucre, etc.
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Sebastião Salgado, Harry Gruyaert, Josef Koudelka : Regards d’acier
Livre Épuisé.
Exemplaire avec usures d’usage. Intérieur comme neuf.
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Sebastião Salgado : Autres Amériques
Des photographies de l’Amérique latine, prises entre 1977 et 1984, vouées à rendre la multiplicité de ses cultures et de ses réalités, notamment en illustrant la vie des populations paysannes et indigènes.
Prix du premier livre photo 1986.
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