Akiyoshi Taniguchi : On Representational Emptiness

Kusho 空 象 est un néologisme inventé par Akiyoshi Taniguchi, composé des caractères 空 qui dans le contexte bouddhiste connote le vide, et 象 signifiant forme; forme; phénomène. Ensemble, le composé à deux caractères signifie que toutes les représentations sont vides. Les représentations qui sont reconnues comme "vues" ou les objets qui sont des "choses vues" sont simplement reconnues par l’esprit comme telles et ne sont pas des images réelles ni substantielles. Les photographies sont chargées de substance et discutées de cette manière, mais ne sont en réalité que de simples images virtuelles. Cependant, beaucoup d’œuvres photographiques d’aujourd’hui sont trop confiantes dans leur matérialité. Si cent personnes voient une pomme, elle devient cent pommes.

Si cent personnes voient une pomme, elle devient cent pommes.

Kusho 空象 is a neologism coined by Akiyoshi Taniguchi made up of the characters 空 which in the Buddhist context connotes Emptiness, and 象 meaning form; shape; phenomenon. Joined together, the two-character compound means that all representations are Empty. Representations that are recognized to be "seen" or objects that are "seen things" are merely recognized by the mind as such and are not real images nor substantive. Photographs are entrusted with substance and discussed in such a manner but are in actuality, nothing more than mere virtual images. However, many of today's photographic works are overconfident in their materiality.

If one hundred people see one apple, it becomes one hundred apples.

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“Je suis hypermétrope, j’ai enlevé mes lunettes et je me suis immergé dans un monde flou pour prendre des photos. Bien sûr, en utilisant la mise au point manuelle, je ne savais pas si le sujet était au point. Le paysage que je pouvais voir se reflétait sur ma rétine, alors j’ai essayé d’appuyer sur l’obturateur en me fiant à mes cinq sens. Je ne savais pas ce que je photographiais ou quel genre de détails j’ai vu, et pourtant, c’était bon. Lorsque je regarde l’impression terminée à une date ultérieure, l’impression était “quelque chose qui rappelle” ce reflet sur la rétine. Mais alors que c’est le fait capturé par la photo, la question de ce qui a été pris est une question stupide. Ces substances flottantes sont comprises dans la philosophie bouddhiste comme Impermanence. En d’autres termes, les substances permanentes n’existent pas du tout.

L’une des photographies a changé d’apparence en raison de l’erreur humaine de la technologie numérique. L’empreinte brûle lorsque le papier (la substance) se transforme en cendre et se transforme en pot de larmes.

Le message principal de cette série est : “la représentation est impermanence.”

Nous pouvons probablement voir à partir de cette analogie que tout est impermanent.

En particulier, je me demande si les artistes continuent à chercher à aller vers la vérité qu’ils ne peuvent pas saisir et donc simplement saisir le Vide.

Les représentations capturées par Joseph Nicéphore Niépce ont une certaine naïveté quand on prend en compte l’histoire vieille de 200 ans de la technologie moderne de la photographie, mais l’émerveillement né de cette naïveté est important pour moi. J’ai relevé ce défi avec une perspective similaire qui me tenait à cœur. Je me suis émerveillé que quelque chose ait été capturé dans une photographie.

Alors que le débat entre l’analogique et le numérique devient moins intense et que l’industrie de l’appareil photo avance dans la bonne direction, il vaut peut-être la peine de reconsidérer ce qui est accepté comme une percée technologique. C’est parce qu’avec l’avènement de l’expression numérique qui change constamment la valeur de la photographie directe a été perdue dans l’histoire de la photographie. C’est à ce moment que l’on a atteint le point final d’une “définition de la photographie.”

Cela me rappelle une étape majeure dans l’histoire de la photographie, qui a commencé avec l’émerveillement de Niépce. Et si Niépce avait aujourd’hui un appareil photo numérique, comment se sentirait-il ?

Cependant, si la représentation est impermanence, alors la controverse susmentionnée peut ne pas être si grande après tout. Au contraire, la photographie continuera à s’étendre au-delà de ses frontières vers d’autres médiums. Parfois, il est un peu triste que la photographie droite telle qu’elle était dans le passé soit démantelée, mais alors je me rappelle que dans le destin de la représentation et du synbolisme est l’expression de la persistance de l’esprit humain. Et dans cette ère de croisements et de tournants, je me trouve à la recherche d’un retour à la Lumière.” -extraits de la Postface “Vers Kusho : Le Vide Représentatif” par Akiyoshi Taniguchi

“I am farsighted, and I took off my glasses and immersed myself in a blurry world to take pictures. Of course, using manual focus, I didn’t know if the shot was in focus. Reflected on my retina was the scenery that only I could see, and so I tried pressing the shutter relying on my own five senses. I didn’t know what I was shooting or what kind of details I saw, and yet, it felt good. When I look at the finished print at a later date, printed was “something reminiscent” of that reflection on the retina. But while that is the fact captured by the photograph, the question of what was taken is a stupid question. Such floating substances are understood in Buddhist philosophy as Impermanence. In other words, permanent substances do not exist at all.

One of the photographs in this has its appearance changed due to the human error of digital technology. The print burns as the paper (substance) turns into ash, and transforms into a jar of tears.

The main message of this series is: “representation is impermanence.”

We can probably see from this analogy that everything is impermanent.

In particular, I wonder if artists continue to seek to go towards the truth that they cannot possibly grasp and therefore merely grasp Emptiness.

The representations captured by Joseph Nicéphore Niépce have a certain naiveite when taking into account the 200-year-old history of the modern technology of photography, but the wonderment born out of that naiveite is important for me. I took on this challenge with a similar perspective close to my heart. Wonderment that something has become captured in a photograph.

As the analog versus digital debate becomes less intense and with the camera industry moving forward in the trajectory that it is, perhaps it is worth reconsidering what is being accepted as a technological breakthrough. This is because with the advent of digital expression that is ever-changing the value of straight photography has been lost to the history of photography. It is at this moment that reached the end point of one “definition of photography.”

I now am reminded of a major milestone in the history of photography, which began with Niépce’s wonderment. And if Niépce had a digital camera today, how would he feel?

However, if Representation is Impermanence, then the aforementioned controversy may not be such a big one after all. Rather, photography will continue to expand beyond its boundaries into other mediums. At times it is a little sad that straight photography as it was in the past is being dismantled but then I remind myself that within the destiny of representation and synbolism is the expression of the persistence of the human spirit. And in this era of crossings and turning points I find myself seeking a return to Light.” -excerpts from the Afterword “Towards Kusho: Representational Emptiness” by Akiyoshi Taniguchi

Poids 650 g
Dimensions 22 × 28,5 cm
Date d'édition

EAN

9784865411706

Editeur

Photographe

Spécifité

Ville

ISBN 9784865411706
Langue(s) anglais, japonais
Nombre de pages 100
Reliure Relié