1ère édition tirée à 750 exemplaires.
Trouvé dans le plus ancien recueil de poésie du Japon, Ayu no Kaze est une phrase de marin qui signifie «le vent de la promesse». Tout comme l’ancien mot «ayu» se traduit par «la mer apporte diverses choses à la terre», l’expression s’est également répandue dans les îles du Japon, se faufilant dans la vie des gens ordinaires, dans des chansons folkloriques chantées par les pêcheurs, les marchands, les voyageurs et les immigrants.
Après avoir déménagé aux États-Unis, Shimazaki est retournée au Japon à maintes reprises pour visiter sa terre natale. Choisissant de travailler seule au petit matin, errant du nord, en passant par le centre, jusqu’à la côte du Japon, presque personne n’habite ses photographies de la campagne d’été et d’hiver.
Seules sous un soleil doux et des blizzards féroces, ses images sont une exploration d’une terre abandonnée. Journal de nostalgie et de sérénité, le regard de Shimazaki évoque poétiquement des transitions de vie à la fois intimes et profondément universelles. Les photographies atterrissent doucement, faisant discrètement ressortir l’ampleur des éléments, tant intérieurs qu’extérieurs, qui se chargent à travers les paysages et sa lentille – comme elle le dit « peu importe les changements dans nos vies et notre culture, Ayu no Kaze revient chaque année. Il me parle de l’éternité. » ; postface de Sandra Phillips, conservatrice émérite de la photographie au SF MOMA.
1st edition of 750 copies.
After moving to the US, Shimazaki returned to Japan time and again to visit her native land. Choosing to work by herself in the early morning, roaming from northern, through central, to coastal Japan, scarcely any people inhabit her photographs of the summer and winter countryside.
Alone through mild sun and fierce blizzards, her images are an exploration of a land left behind. A diary of yearning and serenity, Shimazaki’s gaze poetically alludes to life transitions that are at once privately intimate and deeply universal. The photographs land softly, quietly belying the magnitude of the elements, both inner and outer, that charge through the landscapes and her lens – as she puts it “no matter the changes in our lives and culture, Ayu no Kaze returns every year. It speaks to me of eternity.” ; afterword by Sandra Phillips, Curator Emeritus of Photography, SF MOMA.