De son titre à son arrangement formel de la langue, Dein Kampf de Brad Feuerhelm suggère un commentaire sur nos angoisses cycliques sur l’idéologie. L’anxiété est implicite dans ses photographies et Berlin est leur toile de fond naturelle, étant une ville dans laquelle plusieurs idéologies sont entrés en collision au vingtième siècle. La ville illustre le bourbier des possibilités dans lequel les tensions du récit historique et du doute politique et idéologique contemporain se jouent dans des motifs visuels à travers le paysage.
Des fragments du passé et des symboles de la modernité capitaliste sous-tendent le travail : les banques, les compagnies d’assurances et les citoyens en tant qu’effigies de citoyens apparaissent comme un miasme occultant, le spectre du passé, du présent et de l’absence d’avenir. Le schéma du problème et les méthodes d’appropriation dans le travail de Feuerhelm sont des enquêtes subtiles sur les conditions contemporaines de la peur et de la confusion. Des associations floues sur l’évolution de l’avenir sous la technologie, la religion, l’immigration et l’avenir de l’image photographique se profilent également. Dein Kampf est la proposition de Brad Feuerhelm sur la façon dont nous activons l’image et l’idéologie sous forme de livre ; texte d’Ulrich Baer, photos en n.b.
From its title to its formal arrangement of language, Brad Feuerhelm’s Dein Kampf suggests a commentary on our cyclical anxieties about ideology. Anxiety is implicit in his photographs and Berlin is their natural backdrop, being a city in which several ideologies collided in the twentieth century. The city exemplifies the quagmire of possibilities in which the tensions of historical narrative and contemporary political and ideological doubt are played out in visual motifs throughout the landscape.
Fragments of the past and symbols of capitalist modernity underpin the work–banks, insurance companies and people as effigies of citizens appear as a cloaking miasma, the spectre of past, present and no future. The schema of the glitch and the appropriation methods in Feuerhelm’s work are subtle enquiries into the contemporary conditions of fear and confusion. Loose associations about changing futures under technology, religion, immigration and the future of the photographic image also loom large. Dein Kampf is Feuerhelm’s proposition about how we activate image and ideology in the book form ; includes text by Ulrich Baer.