Exemplaire Signé.
Une exposition de mes propres œuvres et de celles de William Klein a attiré un large public lorsqu’elle a été présentée à la Tate Modern de Londres en 2012. La partie de l’exposition de William Klein était une présentation assez diversifiée, car il a présenté à côté de photographies aussi des peintures et des films entre autres. Évidemment, c’était le clou du spectacle. Pour ma part, à l’exception de quelques impressions en couleur, j’ai surtout recouvert les murs de photos agrandies en noir et blanc.
Il y a environ 60 ans, j’ai été complètement renversé par l’expérience choquante qui parcourait le livre de photo de William Klein NEW YORK, qui m’a inspiré à lancer ma propre voie et mon travail de photographe. Dans cet esprit, quand il s’est agi de faire cette exposition de deux hommes à Londres, inonder l’endroit avec des plans en noir et blanc était tout ce que je pouvais faire en réponse au travail de William Klein.
Quand il est venu pour notre première réunion depuis des années, un grand homme dans un grand fauteuil roulant, et tout naturellement nous nous sommes serrés la main. Ce moment fut suffisant pour remplir mon cœur d’émotions, et me donner envie de crier que, pour moi, l’exposition était déjà terminée, même si elle venait de s’ouvrir. (…) – de la postface de Daido Moriyama (extrait)
Signed Copy.
An exhibition of my own and William Klein’s works attracted a large audience when it was shown at London’s Tate Modern back in 2012. Klein’s part of the exhibition was quite a diverse affair, as it featured next to photographs also paintings and films among others. Obviously, it was the highlight of the show. For my own part, with the exception of a few color prints, I mostly covered the walls with enlarged black-and-white photos.
It was about 60 years ago, that I was completely knocked down by the shocking experience that was browsing through the photo book NEW YORK, which inspired me to launch my own life and work as a photographer. With that in mind, when it came to doing that two-man show in London, flooding the place with black-and-white shots was all that I could possibly do in response to Klein’s work.
When he showed up for our first meeting in years, a big man in a big wheelchair, it just so happened naturally that we shook hands. That one moment was enough to fill my heart with emotions, and make me feel like shouting out that, for me, the exhibition had already concluded, even though it had in fact just opened. (…) – from afterwords by Daido Moriyama (a part)
