Une large monographie consacrée à l’un des plus grands noms de la photographie japonaise contemporaine. La photographie de Moriyama est provocante, tant pour la forme qu’elle prend (les photographies de Moriyama peuvent être sales, floues, surexposées ou rayées) que pour son contenu. L’expérience de la photo par le spectateur — qu’il s’agisse d’un lieu, d’une personne, d’une situation ou d’une atmosphère — est l’élément central de son travail, qui transmet de façon vivante et directe les émotions de l’artiste. Les quelque 200 images en noir et blanc esquissent une perspective originale de la société japonaise, en particulier pendant la période des années 1950 aux années 1970. Pendant ce temps, il a produit une collection de photographies — Nippon gekijo shashincho — qui montraient des aspects plus sombres de la vie urbaine et des parties relativement inconnues des villes. En eux, il a tenté de montrer ce qu’on laissait derrière soi pendant les progrès technologiques et l’industrialisation accrue dans une grande partie de la société japonaise. Son travail était souvent austère et contrasté en soi–une image pouvait transmettre un éventail de sens; tout cela sans utiliser la couleur. Son travail était choquant, mais symbiotique à son propre style de vie fervent. En outre, l’artiste a inclus un certain nombre de photos prises au cours de la dernière décennie pour compléter ce volume ; texte de Akira Hasegawa.
A broad monograph devoted to one of the preeminent names in contemporary Japanese photography. Moriyama’s photography is provocative, both for the form it takes (Moriyama’s photographs may be dirty, blurry, overexposed or scratched) and for its content. The viewer’s experience of the photo–whether it captures a place, a person, a situation or an atmosphere–is the central thrust in his work, which vividly and directly conveys the artist’s emotions. The approximately 200 black-and-white images sketch out an original perspective on Japanese society, especially during the period from the 1950s to the ’70s. During this time, he produced a collection of photographs — Nippon gekijo shashincho — which showed darker sides of urban life and relatively unknown parts of cities. In them, he attempted to show what was being left behind during the technological advances and increased industrialization in much of Japanese society. His work was often stark and contrasting within itself–one image could convey an array of senses; all without using color. His work was jarring, yet symbiotic to his own fervent lifestyle. In addition, the artist has included a number of photos shot in the past decade to complete this volume.