Toutes les femmes ne sont pas des mères, mais toutes les femmes sont des filles, et cette étude stimulante de jeunes femmes du monde entier, du privilège à la pauvreté, de l’Islande à l’Indonésie, nous demande, ainsi que les sujets saisissants des photographies qui nous regardent avec tant de franchise, de reconsidérer la relation, à la fois ses origines et ses conséquences.
Ce n’est pas seulement l’adolescence, les années d’adolescence qui créent le chaudron de l’identité, mais plutôt cette période formatrice qui vient plus tard, au début de la vingtaine, lorsqu’une fille a vraiment quitté les ailes protectrices de ses parents et se retrouve seule. C’est la période qui pose les plus grands risques et défis, et marque le moment de la définition du soi.
La photographe suédoise Lisen Stibeck a posé la question à ses sujets et a entendu leurs histoires : variées, certaines difficiles, certaines inspirantes. Certains sont pleins d’ambition, certaines de ces ambitions obscurcissent les rêves, irréalisables. Ses photographies capturent quelque chose de miraculeusement beau et en même temps profondément vulnérable dans leur sens du possible et leur hésitation. Ils sont un hommage mais aussi une prière ; textes de Mary Ellen Mark et Lena Olin, photos en n.b.
All women are not mothers, but all women are daughters, and this challenging study of young women from all over the world from privilege to poverty, from Iceland to Indonesia, asks us, and the striking subjects of the photographs who look at us with such directness, to reconsider the relationship, both its origins and its aftermath.
It is not only adolescence, the teenage years, that create the cauldron of identity, but rather that formative time that comes later, in the early twenties, when a girl has truly left the parental sheltering wings and is on her own. This is the period that poses the greatest risks and challenges, and marks the moment of defining self.
Swedish photographer Lisen Stibeck asked the question of her subjects and heard their stories: varied, some difficult, some inspirational. Some full of ambition, some of those ambitions cloud dreams, unrealizable. Her photographs capture something miraculously beautiful and at the same time deeply vulnerable in their sense of possibility and their hesitation. They are an homage but also a prayer ; texts by Mary Ellen Mark and Lena Olin.
