1ère édition tirée à 1 000 exemplaires.
Le poème et les images s’harmonisent dans le ronflement agréable des lampadaires et des ombres environnantes. Dans un coin sombre d’un café un couple ennuyé attendent leur projet de loi regardant dans l’oubli comme un troupeau de femmes écrasées dans des robes brillantes battent dans la rue, voitures phares filtrant à travers leurs jambes fuselées équilibrées sur talons hauts balançant le long de l’asphalte. Sa caméra regarde les portes ouvertes d’hommes désespérés dans des bars buvant par eux-mêmes tandis que le monde danse autour d’eux en se délectant de l’obscurité. La lumière chante dans ses cadres, de longues expositions sont gravées dans le film, à la fois la lueur de la lune et des néons criards qui projettent les visages de ses sujets dans la nuit.
Le regard sensible de Deanna Templeton contemple les habitants de Londres, Barcelone, Los Angeles et Rome alors qu’ils exécutent les rituels de la nuit, la gaieté ivre pour les uns et la solitude isolée pour les autres ; photos en n.b.
1st edition of 1000 copies.
The poem and the images harmonize in the pleasing hum of street lamps and the surrounding shadows. In a dark corner of a cafe a bored couple await their bill staring out into oblivion as a flock of women squished into shiny dresses flutter across the street, cars headlamps filtering through their spindly legs balanced on high heels teetering along the asphalt. Her camera peers into open doors at forlorn men in bars drinking by themselves as the world dances around them reveling in the darkness. The light sings in her frames, long exposures seared into the film, both the glow of the moon and garish neon signs glancing off the faces her subjects as they move through the night.
Deanna Templeton’s sensitive eye gazes upon the after hours denizens of London, Barcelona, Los Angeles and Rome as they perform the rituals of the night, drunken gaiety for some and isolated solitude for others.