Livre Épuisé / Out of Print Book.
Exemplaire avec usures d’usage et létère déchirure sur la jaquette. Intérieur en excellent état.
Copy with usual wear and tear of the jacket. Interior in excellent condition.
Dans son introduction à ce livre remarquable, John le Carré dit des photographies : « Je les ai trouvées électrisantes, je les ai trouvées hantées et parfois irréelles. »
In his introduction to this remarkable book John Le Carré says of the photographs: « I found them electric, I found them haunted and at times unearthly ».
Parmi des milliers d’images saisissantes, Don McCullin n’a retenu pour ce livre que ses œuvres les plus fortes et les plus durables. Elles vont de la tranquillité à peine menaçante de l’Angleterre rurale aux horreurs de la guerre au Vietnam, au Congo et dans tous ces autres lieux sombres où les hommes se détruisent entre eux ; des ravages de la famine et des épidémies au Bangladesh et au Cambodge, jusqu’aux visages de l’Angleterre riche et de l’Angleterre pauvre.
Mélange puissant de passion et de compassion, ce livre pénètre véritablement au cœur des ténèbres et confirme la place de Don McCullin comme le plus grand photographe d’Angleterre et, plus largement, comme un artiste de stature internationale.
From thousands of compelling images, Don McCullin has chosen for this book only his finest and most enduring works. They range from the faintly menacing tranquillity of rural England to the horrors of war in Vietnam, the Congo and all the other black places where men destroy each other; to the ravages of famine and pestilence in Bangladesh and Cambodia and back to the faces of England rich and England poor.
A powerful mixture of passion and compassion, this book truly penetrates the hearts of darkness and confirms Don McCullin’s position as the finest photographer in England and indeed as an artist of world-wide stature.
Pour la plupart des écrivains, et certainement pour la plupart des photographes, la réalité de la souffrance est incommunicable. Cela tient à plusieurs raisons, liées en grande partie à notre propre paresse et à notre lâcheté en tant que public. Nous sommes assis dans nos fauteuils, comme des téléspectateurs fixant des séquences de bataille ; nous disposons de tout un arsenal de mécanismes mentaux destinés à nous épargner autre chose qu’une implication fugace et superficielle. Le photographe de guerre lui-même, ou l’écrivain qui s’aventure dans la « réalité », n’est d’ailleurs pas si différent. Lui aussi possède ses mécanismes, ses procédures de mise à distance pour contempler l’agonie des autres…
Don McCullin, lui, ne peut rien faire avec désinvolture, rien qui ne touche à l’énigme de l’existence. Dans un monde gris, confus, insaisissable et perpétuellement compromis, il a l’audace de penser la vie et la mort, et le sens même de l’existence.
Parmi des milliers d’images saisissantes, McCullin n’a retenu pour ce livre que ses œuvres les plus fortes et les plus durables. Elles vont de la tranquillité à peine menaçante de la campagne anglaise aux horreurs de la guerre au Vietnam, au Congo et dans tous ces autres lieux sombres où les hommes se détruisent entre eux ; des ravages de la famine et des épidémies au Bangladesh et au Cambodge, jusqu’aux visages de l’Angleterre, riches et pauvres.
For most writers, and certainly for most photographers, the reality of suffering is incommunicable. There are several reasons for this, mostly to do with our own sloth and cowardice as an audience. We sit in our armchairs, like television viewers staring at sequences of battle, we have a whole armoury of mental mechanisms designed to spare us anything more than momentary, glancing involvement. Nor is the war photographer himself, or the writer dabbling in ‘reality’, so very different. He too has his mechanisms, his arms-length procedures for gazing upon the agony of others….
Don McCullin can do nothing lazily, nothing that does not touch upon the enigma of existence. In a grey, confused, elusive, ever-compromising world, he has the gall to think of life and death and the purpose of existence.
From thousands of compelling images, McCullin has chosen for this book only his finest and most enduring works. They range from the faintly menacing tranquillity of rural England to the horrors of war in Vietnam, the Congo and all the other black places where men destroy each other; to the ravages of famine and pestilence in Bangladesh and Cambodia and back to the faces of England rich and poor.















