1ère édition tirée à 500 exemplaires.
Dans sa série Back to the Arcade, la maîtrise de la couleur de Franck Bohbot et sa capacité à encadrer un récit sont exposées. A travers son objectif, des arcades s’ouvrent au spectateur comme un court-métrage tissé serré, voire noir-esque. Il y a un sentiment de criminalité dans les photos, comme si vous aviez trouvé votre chemin dans un bar clandestin, où des actes ont lieu – cachés, marginaux et célébrés par quelques chanceux capables de produire le mot de passe pour le portier. Et au milieu de cela se trouvent les machines elles-mêmes : regroupées en collections par ceux qui en sont obsédés, tentant de toucher, de jouer. L’œil de Bohbot nous montre ce côté de Los Angeles, où les habitants actuels se sont regroupés pour expérimenter l’arcane, pour être solitaires mais en groupes, pour se délecter de la poursuite fantastique des rêves. Tout cela baigne dans la lumière unique de Bohbot, tout comme la ville de Los Angeles elle-même, un endroit où la joie chasse le soleil, et quand il se couche, les occupants de la ville trouvent les endroits cachés ; avec un essai de Raymond Gaston.
1st edition of 500 copies.
In his series Back to the Arcade, Franck Bohbot’s mastery of color, and ability to frame a narrative is on full display. Through his lens, arcades open to the viewer like a tightly woven short film, noire-esque even. There is a feeling of criminality within the photos, as if you’ve found your way into a speakeasy, where acts are taking place — hidden, fringe, and celebrated by those lucky few able to produce the password for the doorman. And in the midst of this are the machines themselves: grouped together in collections by those obsessed with them, tantalizing to touch, to play. Bohbot’s eye shows us this side of Los Angeles, where current-day inhabitants have grouped together to experience the arcane, to be solitary yet in groups, to revel in the fantastical pursuit of dreams. All of this is bathed in Bohbot’s unique light, much like the city of Los Angeles itself, a place where joy chases the sun, and when it sets, the occupants of the city find the hidden places ; with an essay by Raymond Gaston.