Pour la plupart inédites, ces images forment un lien idéal entre deux phases du travail de Guido Guidi qui sont déjà bien connues. Après les clichés irrévérencieux en noir et blanc du début des années 1970, cette série marque le virage progressif de Guidi vers le travail en couleur qu’il a commencé à étudier au début des années 1980 avec un grand format 8×10. Ici, nous voyons déjà la fascination croissante du photographe pour son paysage quotidien, y compris les bâtiments vernaculaires, les gens ordinaires, et les accidents visuels, mais pris avec un rapide, œil péripatetique qui interroge la possibilité de saisir le flux de l’expérience et la notion de temps photographique. “Tra l’altro” – qui se traduit d’ailleurs, en passant, ou entre autres – agit comme un moment historique de transition dans la pensée visuelle de Guidi, mais aussi, dans ses propres mots, comme des “observations passagères” et un moyen de “prendre contact” avec le monde extérieur ; photos en couleurs.
Mostly unpublished, these images form an ideal link between two phases of Guidi’s work that are already well known. After the irreverent black and white snapshots of the early 1970s, this series marks Guidi’s progressive shift toward the colour work he began to investigate in the early 1980s with a large format 8×10 camera. Here we already see the photographer’s growing fascination with his quotidian landscape, including vernacular buildings, ordinary people, and visual accidents, yet caught with a?quick, peripatetic eye that questions the possibility of grasping the flux of experience and the notion of photographic time. “Tra l’altro” – which translates as incidentally, by the way, or among other things – acts as an historical moment of transition in Guidi’s visual thinking, but also, in his own words, as “passing observations” and a way to “make contact” with the outside world.