Nombre de ses portraits sont des personnes handicapées ou appartenant à une minorité au sein de la société japonaise. Ses images sont pleines de lumière et de clarté, grâce auxquelles il tire une dignité et un rayonnement de ses sujets. En plus des personnes, il se tourne aussi vers les animaux et les paysages pour ses sujets. Quoi qu’il en soit, la caractéristique de Saito dans sa pratique est la façon dont il fait face à son sujet directement, permettant au spectateur d’expérimenter la beauté pure de sa vision. Les œuvres expriment un monde vivant, respirant au-delà de toutes classifications ou frontières.
« Kando » (en japonais « profondément émouvant ») recueille des moments de la vie, à la fois extraordinaires et quotidiens, pris avec une appréciation pour la beauté momentanée et le talent remarquable de laisser chaque image respirer et raconter sa propre petite histoire. Saito photographie des gouttes d’eau sur les pétales de fleurs avec autant de dévotion qu’il capture un nouveau-né qui regarde les rayons du soleil; dans ses images claires et vives, une vieille chaise retrouvée dans les bois rayonne de beauté et de fascination et des portraits d’étrangers, en apparence ordinaires, révèlent une note touchante.
Many of his portraits are of disabled people or minorities within Japanese society. His images are filled with light and clarity, through which he draws a dignity and radiance out of his subjects. In addition to people, he also turns to animals and landscapes for his subjects. Regardless, Saito’s distinguishing feature in his practice is the way he faces his subject directly, allowing the viewer to experience the pure beauty of his vision. The works express a living, breathing world beyond all classifications or boundaries.
“Kando,” (Japanese for “deeply moving”) collects moments from life both extraordinary and everyday, taken with an appreciation for momentary beauty and the remarkable talent to let each single image breathe and tell its own little story. Saito photographs waterdrops on flower petals with as much devotion as he captures a newborn staring at glistening sunbeams; in his clear and vivid images, an old chair found in the woods radiates with beauty and fascination and seemingly ordinary portraits of strangers reveal a touching noteworthiness.