Dans les années 1970, Londres traverse une grave crise économique. Steve Strange et Rusty Eagan y fondent les « Nuits Bowie » au Blitz Club, dans un club sordide en sous-sol à Soho, où Steve, intraitable à l’entrée, n’autorise que les « gens étranges et merveilleux » — au point de refouler Mick Jagger.
Le Blitz Club devient vite célèbre, attirant des étudiants en art et en mode qui cherchent à s’éloigner du punk et à expérimenter de nouvelles formes d’expression, souvent androgyne. Situé entre les écoles St Martins et Central School, il se transforme en véritable laboratoire de style où se façonnent des tendances qui deviendront le mouvement des Nouveaux Romantiques.
Fréquenté par des étudiants en art et en mode, le club devient un laboratoire de styles audacieux et androgyne, préfigurant le mouvement des Nouveaux Romantiques. Bien que l’engouement ait été éphémère, le Blitz est resté une icône culturelle, symbole d’un moment unique où musique, mode et créativité se sont rencontrées.










