Jill Hartley : Suite Cubana

Photographe Hartley Jill
Au tournant des années 2000, Jill Hartley voyage régulièrement à Cuba avec son Leica, chargé du film noir et blanc, et l’envie de décrire l’ambiance de ce drôle d’endroit. L’île est un topos photographique.

Chaque personne interprète à sa manière ce qu’il ressent ici : « à chacun son Cuba », comme l’écrit la photographe.

Pour l’écrivain Jean Portante, Cuba c’est « la nostalgie du futur ».

Alrededor del año 2000, Jill Hartley viajaba a la isla con regularidad con su Leica, cargada de película en blanco y negro y el afán de describir la atmósfera de este lugar excepcional.

Cuba ha sido un lugar tan fotografiado y cada persona interpreta a su manera lo que siente aquí: “a cada quien su Cuba”, como escribe la fotógrafa.

Para el escritor Jean Portante, Cuba es “la nostalgia del futuro”.

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La photographe est allée pour la première fois sur l’île en 1998. Son regard attendri sur un lieu à part du reste du monde, désargenté mais d’un charme insolite, révèle sa principale richesse : les Cubains eux-mêmes, leur sincérité, leur franchise et leur sensualité naturelles.

Cuba est un véritable topos photographique. Jill Hartley le dit elle-même :  » C’est une île magique, une île des illusions avec ses multicouches de réalités comme la peinture écaillée sur les façades, autrefois glorieuses, de La Havane. Combien de photographes ont été séduits par ces jolies ruines ?  »

La photographe est allée pour la première fois sur l’île en 1998. Son regard attendri sur un lieu à part du reste du monde, désargenté mais d’un charme insolite, révèle sa principale richesse : les Cubains eux-mêmes, leur sincérité, leur franchise et leur sensualité naturelles.

Les personnes rencontrées là-bas lui semblaient plus vivantes que partout ailleurs. Au cours des cinq années suivantes, la photographe y est retournée une douzaine de fois en cinq ans. Au milieu de cette chaleur humaine elle a continué à découvrir de nouvelles facettes et nuances de la vie de tous les jours. Cuba, légendaire pour ses contradictions et ses ambiguïtés, ne laisse personne indifférent. Chaque personne interprète à sa manière ce qu’il ressent ici, en tant qu’habitant ou voyageur.

Ce livre est le résultat d’un projet photographique, l’un des derniers réalisés avec son Leica argentique et son objectif de 35mm. Le choix du film noir et blanc est lié au désir de saisir visuellement le caractère contrasté de ce drôle d’endroit. Elle a exaucé son désir de travailler avec une lumière au plus proche de la réalité et de saisir visuellement le caractère étonnant de ce coin du monde en utilisant uniquement la lumière qui reflète la surface des choses.

Dans le montage du projet éditorial un jeu optique, comme des clignements d’œil complices, se met en place tout au long des pages, et nous entraîne dans une certaine forme de voyage dans le temps  » hors du temps  » de Cuba. Jill Hartley poursuit :  » La série de photos qui résulte de mes séjours à Cuba, toujours non publiée ni exposée, est la dernière que j’ai réalisée. Je sentais que la série n’était pas finie et que j’y retournerais encore quelques fois. Pour une raison ou pour une autre, je n’ai pas pu, jusqu’en février 2020. Après presque vingt ans, j’ai découvert que Cuba avait changé… et moi aussi.  »

Après la révolution épique avec les figures du  » Che  » et de Fidel Castro et de la lutte qui a suivi pour maintenir l’indépendance, entre autres prouesses, on aurait pu penser que tout s’effondrerait sans Fidel, mais sa disparition semble avoir eu l’effet inverse, rapprochant les gens encore plus qu’auparavant. À vivre dans ce paysage humain si convivial, chaque visiteur réagit à sa manière.  » A cada quien su Cuba  » (à chacun son Cuba).

Poids 600 g
Dimensions 21,5 × 23 cm
Date d'édition

EAN

9782354282073

Editeur

Photographe

Spécifité

Ville

ISBN 9782354282073
Langue(s) français, espagnol
Nombre de pages 132
Reliure Relié