Bien que Jim Jarmusch soit surtout connu pour sa carrière bien remplie dans le cinéma indépendant, au fil des ans, il a produit des centaines d’œuvres d’art de collage, dont la majorité a rarement été vue par le public. S’inspirant du plus grand support de documentation culturelle, les journaux, Jarmusch façonne délicatement chaque œuvre en superposant du papier journal sur du papier cartonné. Le Doppelgänger Andy Warhols est posé dans un vaste tunnel semblable aux profondeurs du Grand collisionneur de hadrons, les photos de Patty Hearst dérivent à travers des portraits édouardiens, et l’identité d’un homme est déguisée avec la tête d’un coyote : c’était peut-être une célébrité, un politicien, un criminel ou les trois.
Dans Some Collages, ces pièces à petite échelle (de la taille d’une fiche) rendent non seulement hommage au support de documentation, mais rappellent comment même des images banales peuvent être reconfigurées en un travail alternativement drôle, effrayant et étrange.
Although Jim Jarmusch is best known for his storied career in independent cinema, over the years he has produced hundreds of pieces of collage art, the majority of which has been rarely seen by the public. Drawing inspiration from the largest medium of cultural documentation—newspapers—Jarmusch delicately crafts each work by layering newsprints on cardstock. Doppelgänger Andy Warhols are posed in a vast tunnel not unlike the depths of the Large Hadron Collider, Patty Hearst’s mugshots drift across Edwardian portraits, and a man’s identity is disguised with a coyote’s head: maybe he was a celebrity, politician, perp, or all three. In Some Collages, these small-scale (notecard-size) pieces not only pay homage to the documentation medium but are a reminder of how even mundane images can be reconfigured into work that is alternatively funny, scary and strange.