Joan Archibald : Kali Ltd.

Coffret de 4 Volumes

Slip Case of 4 Volume Set

Volume 1 : Outer Space

Volume 2 : Polaroids

Volume 3 : Portraits and Landscapes

Volume 4 : Kali an introduction by Matt Turnauer

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Coffret de 4 Volumes
Volume 1 : Outer Space
Volume 2 : Polaroids
Volume 3 : Portraits and Landscapes
Volume 4 : Kali an introduction by Matt Turnauer

Joan Archibald était une femme au foyer de banlieue avec deux enfants vivant à Long Island dans les années 1960. En 1966, elle est sortie de sa maison et n’est jamais revenue.

Elle s’est retrouvée dans le Malibu hippie, vivant dans sa voiture. Elle a changé son nom en Kali. Elle s’est mise à la photographie, prenant des photos de Californiens pas beaucoup plus jeunes qu’elle. Elle a passé du temps avec Richard Chamberlain. Elle adorait ça.

Un an plus tard, sa mère lui a acheté une maison à Palm Springs, chez Bobby Darrin et Sandra Dee, pour que les enfants puissent lui rendre visite. « Une artiste, dit-elle, a besoin de vivre seule pour créer, mais elle a permis aux enfants de rester l’été.

Susan, la jeune fille, était une muse pour sa mère, se déguisant et assumant des personnages inventés par Kali ; son amie d’été Cindy Sherman était également un modèle dans ces expériences photographiques.

La grande piscine extérieure de Kali était en fait son bac de finition géant : après avoir développé ses tirages dans sa baignoire romaine, elle jetait les tirages fraîchement développées dans la piscine avec des bouteilles de couleurs et d’agents de finition, des insectes et de la saleté, des seaux de colorants et de peintures, tout cela dansant dans la piscine avec l’œuvre, jetant chaque impression sur le rebord de la piscine après avoir atteint la colorisation parfaite qui signifiait sa finition. Kali émergeait après des heures de « finition » de son travail, s’effondrant d’épuisement. Susan était chargée de récupérer les tirages, après quoi ils ont disparu et n’ont jamais été revus. Jusqu’à maintenant.

Susan s’est éloignée et s’est mariée avec Len Prince, et au cours des décennies suivantes Kali est devenue de plus en plus solitaire, photographiant obsessionnellement les moniteurs connectés à l’extraordinaire système de sécurité de la télévision en circuit fermé de sa maison, et faisant des notes et des dessins des « événements » nocturnes dont elle a été témoin pendant la nuit. La pluie, les papillons de nuit, le vent bruissant sont devenus des visites d’ovnis, pendant plus de trois ans elle n’a pas quitté sa maison de peur de ces visiteurs nocturnes non invités. Séparée de sa famille, personne ne savait ce qui lui était arrivé jusqu’à ce que Susan reçoive un appel d’un hôpital. Elle a repris contact avec Kali, souffrant maintenant de démence. Après avoir nettoyé la maison de Kali et réglé ses affaires, les mystérieux casiers du garage ont été ouverts, et Susan a rapidement été submergée.
Son ex-mari, Len Prince, photographe de renom à part entière, passa les deux années suivantes à archiver et organiser la production prodigieuse de l’excentrique et brillante Kali. Cette archive, avec Emory University, est aujourd’hui présentée ici pour la première fois ; cet imposant coffret contient 4 volumes reliés ; sous la direction de Len Prince, avec des textes de Matt Tyrnauer et Brian Wallis.

Joan Archibald was a suburban housewife with two kids living in Long Island in the 1960s. In 1966 she walked out of her house and never returned.

She ended up in hippy Malibu, living out of her car. She changed her name to Kali. She took up photography, taking pictures of Californians not much younger than herself. She hung out with Richard Chamberlain. She was loving it.

A year later, her mom bought her a house in Palm Springs–Bobby Darrin and Sandra Dee’s old place–so the kids could visit. “An artist,” she said, “needs to live alone to create.” But she did allow the kids to stay the summer.

Susan, the girl, was a muse for her mom, dressing up and assuming made-up characters dreamt up by Kali; her summer friend Cindy Sherman also was a model in these photographic experiments.

Kali’s large outdoor pool was in fact her giant finishing tank: after developing her prints in her Roman bathtub, she would toss the freshly developed prints into the pool with bottles of color and finishing agents, bugs and dirt, buckets of dye and paints, dancing in the pool with the artwork, tossing each print to the deck after achieving the perfect colorization that signified its finishing. Kali would emerge after hours of “finishing” her work, collapsing from exhaustion. Susan was in charge of retrieving the prints, after which they disappeared and were never seen again. Until now.

Susan moved away and got married, to Len Prince, and during the subsequent decades Kali became more and more reclusive, obsessively photographing the monitors hooked up to her house’s extraordinary Closed Circuit TV security system, and making notes and drawings of the nocturnal “events” she witnessed overnight. Rain, moths, rustling wind became UFO visitations, for over three years she did not leave her house for fear of these uninvited nightly visitors. Estranged from her family, no one knew what happened to her until Susan received a call from a hospital. She reconnected with Kali, now suffering from dementia. Upon cleaning out Kali’s house and settling her affairs, the mysterious lockers in the garage were opened, and Susan promptly had a stroke. Her ex-husband, Len Prince, a noted photographer in his own right, spent the next two years archiving and organizing the prodigious output of the eccentric and brilliant Kali. The archive, now with Emory University, is presented here for the first time ; Slip Case of 4 Volume Set, Hardcover.

Poids 4850 g
Dimensions 26,5 × 34,5 cm
Date d'édition

EAN

9781576878859

Auteur(s)

, ,

Editeur

Photographe

,

Spécifité

Ville

ISBN 9781576878859
Langue(s) anglais
Nombre de pages 376
Reliure Relié