Joan Fontcuberta : What Darwin Missed ; Teil III

Exemplaire Signé / Signed Copy.

Dans le même temps, la collaboration récente entre Fontcuberta et la Kominek Gallery comprend également une nouvelle édition de ses projets classiques Herbarium (1982-84) et Fauna (1985-89).

Published on the occasion of the exhibition at Alfred Ehrhardt Stiftung at Berlin (Germany) from 14 September to 22 December 2024.

At the same time, the recent collaboration between Fontcuberta and the Kominek Gallery also includes a new edition of his classic projects Herbarium (1982-84) and Fauna (1985-89).

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Exemplaire Signé .

Et si Charles Darwin avait découvert plus d’espèces au cours du voyage historique du Beagle ? Aurait-il les mêmes idées sur l’évolution qu’après avoir étudié les récifs coralliens? Ou bien le naturaliste britannique a-t-il ignoré les révélations sous-marines lors de l’exploration des îles Galapagos et Cocos (Keeling)?

Dans les années 1830, l’intérêt de Darwin pour les coraux a commencé à faire sa plus grande contribution scientifique. Pour Joan Fontcuberta (Barcelone, 1955), la science est un ensemble de vérités provisoires et ces mêmes récifs coralliens pourraient être la clé de nouvelles découvertes. Le photographe, conservateur, essayiste et conférencier catalan a commencé à suivre les traces de Darwin dans le Pacifique et l’océan Indien, et a rapidement découvert une expédition scientifique ratée pour illustrer ces coraux.

Le legs d’Alfred Ehrhardt

Alfred Ehrhardt était un photographe de nature allemand, cinéaste et auteur d’œuvres primées sur les espèces coralliennes. En 1938, il est chargé d’intégrer une nouvelle expédition sur les récifs coralliens qui sont à l’origine des théories de Darwin, mais la Seconde Guerre mondiale tronque ses plans.

Le travail d’Ehrhardt a suscité la curiosité de Fontcuberta. Il passe des mois entre les archives de la Fondation Alfred Ehrhardt à Berlin, les musées européens d’histoire naturelle (Berlin, Paris, Barcelone, Bologne, Granollers) et les eaux des îles Galapagos et Cocos (Keeling). Partout il a pris des photos de coraux, et les résultats ont dépassé les attentes de tous.

Une nouvelle optique sur les coraux

Ce que Darwin a manqué (Teil III) ne fait pas seulement revivre l’héritage d’Alfred Ehrhardt, mais il retrace aussi des espèces de coraux inconnues à travers la lentille unique de Fontcuberta. Ses images saisissantes mettent en évidence la tension entre réalité et fiction, ou entre naturel et artificiel, sujet qu’il a couvert tout au long de sa carrière.

Des décennies après avoir exposé ses projets de référence sur les plantes rares (Herbarium) et les animaux (Faune) dans le monde entier, Fontcuberta était fasciné par la nature insaisissable des coraux. Ces organismes ont toujours été considérés comme des hybrides entre les plantes et les minéraux : une célébration des formes de vie qui a façonné les photographies d’Alfred Ehrhardt et le mouvement de la nouvelle objectivité qu’il a adopté en Allemagne.

Cependant, ce que Darwin a manqué est plus qu’un hommage au style élégant d’Ehrhardt. Une nouvelle espèce peut être trouvée parmi l’incroyable variété de coraux présentés par Fontcuberta. La “Cryptocnidaria” s’adapte aux conditions extrêmes comme les températures inhabituelles, les changements de pH ou la pression d’eau élevée en haute mer. Alors que les scientifiques analysent si une mutation génétique causée par des produits chimiques ou la radioactivité aurait pu aider “Cryptocnidaria” à survivre, sa seule existence remet en question l’évolution progressive des espèces proposées dans le modèle de Darwin.

Photographie de la nature

Presque un siècle après la publication de la première étude de Darwin sur les récifs coralliens, le Musée d’histoire naturelle de Hambourg a invité Alfred Ehrhardt à photographier sa collection de coraux. Leur collaboration allait se poursuivre avec cette nouvelle expédition aux Galapagos et aux îles Cocos (Keeling). Le début de la guerre annule leur voyage, et en 1943 le musée est détruit dans une conflagration.

Les vues souvent provocatrices et ludiques de Fontcuberta sur la science se sont concentrées sur la recréation de ce voyage oublié. Notre perception de la nature et de l’image a beaucoup évolué depuis Darwin et Ehrhardt, et les images sous-marines magiques de Ce que Darwin a manqué en sont la preuve vivante. Comme le dit Joan Fontcuberta, son intérêt pour la photographie de nature lui permet de réfléchir à la nature de la photographie. La version livre publiée par Kominek Books comprend des textes de Joan Fontcuberta, Rosa Russo et Christiane Stahl, ainsi que 60 illustrations.

Signed Copy.

What if Charles Darwin had discovered more species during the historic voyage of the Beagle? Would he have the same ideas about evolution that he had after studying the coral reefs? Or did the British naturalist skip any underwater revelations while exploring the Galapagos and Cocos (Keeling) Islands?

In the 1830s, Darwin’s interest in corals started his greatest scientific contribution. For Joan Fontcuberta (Barcelona, 1955) science is a set of provisional truths, and those same coral reefs might hold the key to new findings. The Catalan photographer, curator, essayist and lecturer started following Darwin’s footsteps in the Pacific and Indian Ocean, and soon found out about a failed scientific expedition to illustrate these corals.

Alfred Ehrhardt’s legacy

Alfred Ehrhardt was a German nature photographer, filmmaker and author of award-winning works about coral species. In 1938 he was commissioned to integrate a new expedition to the coral reefs that originated Darwin’s theories, but the Second World War truncated his plans.

Ehrhardt’s work triggered Fontcuberta’s curiosity. He spent months between the Alfred Ehrhardt Foundation archives in Berlin, European natural history museums (Berlin, Paris, Barcelona, Bologna, Granollers), and the waters of Galapagos and Cocos (Keeling) Islands. Everywhere he took pictures of corals, and the results exceeded everyone’s expectations.

A new lens on corals

What Darwin missed (Teil III) not only brings Alfred Ehrhardt’s legacy back to life, but also portrays unknown coral species through Fontcuberta’s unique lens. His amazing images point to the tension between reality and fiction, or between natural and artificial, a subject he’s been covering throughout his career.

Decades after exhibiting his reference projects about rare plants (Herbarium) and animals (Fauna) all over the world, Fontcuberta was fascinated by the elusive nature of corals. These organisms were historically seen as hybrids between plants and minerals: a celebration of life’s forms that shaped Alfred Ehrhardt’s photographs and the New Objectivity movement that he embraced in Germany.

However, What Darwin missed is more than a homage to Ehrhardt’s elegant style. A new species can be found among the unbelievable variety of corals displayed by Fontcuberta. The “Cryptocnidaria” adapts to extreme conditions like unusual temperatures, pH changes or high-water pressure in the deep sea. While scientists analyze if a genetic mutation caused by chemicals or radioactivity could have helped “Cryptocnidaria” to survive, its mere existence challenges the gradual evolution of species proposed in Darwin’s model.

Nature photography

Almost a century after Darwin published his first study about coral reefs, the Hamburg Natural History Museum invited Alfred Ehrhardt to photograph its collection of corals. Their collaboration was about to continue with that new expedition to Galapagos and Cocos (Keeling) Islands. The outbreak of the war canceled their trip, and in 1943 the museum was destroyed in a conflagration.

Fontcuberta’s often provocative and playful views on science focused on recreating that forgotten voyage. Our perception of nature and image have come a long way since Darwin and Ehrhardt, and the magical underwater images of What Darwin missed are the living proof of that. As Joan Fontcuberta says, his interest in photographing nature allows him to reflect on the nature of photography. Its book version published by Kominek Books includes texts by Joan Fontcuberta, Rosa Russo and Christiane Stahl, and 60 illustrations.

Poids 550 g
Dimensions 17 × 24,5 cm
Date d'édition

Auteur(s)

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EAN

9783982454276

Editeur

Photographe

Spécifité

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Ville

ISBN 9783982454276
Langue(s) anglais, allemand
Nombre de pages 112
Reliure Relié