De Nezahualcoyotl, la plus grande banlieue ouvrière sur terre, à La Condesa, le repère hipster de Mexico, putas et putos déambulent dans les rues, chassant des clients et survivant grâce à leur esprit, nés d’un véritable désespoir. Ces hommes, femmes et tous les autres sont des travailleurs du sexe dans un pays où le sexe extraconjugal est considéré comme un péché mortel, et, de manière consternante, où ils exercent leur métier sans représailles officielles. Au Mexique, les maris machos se marient avec d’autres hommes, et les virgencitas sont tout sauf ça. Joseph Rodriguez et Rubén Martinez affrontent ces contradictions de front dans Flesh Life : Sex à Mexico.
Dans la série de photographies en noir et blanc étonnamment intimes de Rodriguez et le texte captivant de Martinez, nous rencontrons un pays re-sexualisé et re-spiritualisé en mouvement, embrassant les dogmes religieux tout en rejetant les tabous qui autrefois enveloppaient le sexe dans une brume d’artifice, d’euphémisme et d’histoire. Les images belles et brutalement honnêtes de Rodriguez suggèrent une culture dans laquelle l’esprit et la chair ont toujours été inextricablement liés ; avec une introduction de Rubén Martinez, un essai de Trisha Ziff, une postface de Pedro Meyer.
Le photographe internationalement reconnu Joseph Rodriguez est né et a grandi à Brooklyn, New York.
From Nezahualcoyotl, the largest working-class suburb on earth, to La Condesa, Mexico City’s hipster hangout, putas and putos stroll the streets, cruising for johns and surviving on their wit, born out of true desperation. These men, women, and everyone in-between are sex-workers in a country where extramarital sex is considered a mortal sin, and, confoundingly, where they ply their trade without official reprisal. In Mexico, macho husbands consort with other men, and virgencitas are anything but. Joseph Rodríguez and Rubén Martínez confront these contradictions head-on in Flesh Life: Sex in Mexico City.
In Rodríguez’s series of startlingly intimate black-and-white photographs and Martínez’ gripping text, we encounter a re-sexualized and re-spiritualized country in flux, embracing religious dogma while discarding taboos that once shrouded sex in a haze of artifice, euphemism, and history. Rodríguez’s beautiful and brutally honest images suggest a culture in which spirit and flesh have always been inextricably intertwined ; with an introduction by Rubén Martinez, essay by Trisha Ziff, afterword by Pedro Meyer.
Internationally recognized photographer Joseph Rodríguez was born and raised in Brooklyn, New York.











