Exemplaire Signé.
Le photographe japonais Koji Otsuka vivait à New York lorsque le World Trade Center a été attaqué le 11 septembre 2001. À mesure que la ville changeait en réponse à l’événement, Otsuka aussi. Dans Snap out of it, il enregistre ses années à New York entre 2001 et 2008.
“Autrefois, les gens voyaient l’éruption d’un volcan en croyant que le dieu de la montagne était en colère. Et peut-être à ce moment-là, des dizaines de personnes, dont moi-même, qui ont perdu la capacité de parler et ne pouvaient que regarder, ont été humiliées par la vue d’un tel dieu, se manifestant brusquement devant nous dans une colère si violente. Sûrement l’avidité absolue de l’humanité a dû irriter le dieu. L’événement était si accablant et soudain que c’était la seule façon de le traiter.
Personnellement, je n’ai pas revu ce dieu. Mais chaque fois que j’entends des nouvelles d’un accident tragique dû à une cause artificielle, je ne peux m’empêcher de penser que le dieu est réapparu pour nous réprimander, nous les humains, de continuer à vivre avec une telle arrogance sur cette planète. » — Extrait de la déclaration de l’artiste
Japanese photographer Koji Otsuka was living in New York when the World Trade Center was attacked on September 11th, 2001. As the city changed in response to the event, so did Otsuka. In Snap out of it, he records his years in New York between 2001 and 2008.
“In ages past, people viewed the eruption of a volcano in the belief that the god of the mountain was angry. And perhaps at that moment, scores of people including myself, who lost the capacity for words and could only look on, were humbled by the sight of such a god, abruptly manifesting before us in such violent anger. Surely humanity’s unmitigated greed must have angered the god. The event was so overwhelming and sudden that this was the only way to process it.
I personally have not seen that god again. But whenever I hear news of some tragic accident by some artificial cause, I can’t help but think the god has emerged again to reprimand us humans for continuing to live with such arrogance upon this planet.” — Excerpt from the artist’s statement