1ère édition tirée à 300 exemplaires / 1st edition printed on 300 copies.
Livre d’Artiste cousu à la main dans lequel les images sont seulement collées par un point de colle sur les pages.
THE GRAY LINE est le premier livre de Laura Rodari, “le travail qui est sorti des sentiments viscéraux et de la mélancolie”, comme elle vous le dirait. Laura murmure, parfois. Elle le fait au temps, aux pensées, à l’univers et à ses habitants. La réponse est mutuelle, Les paysages se courbent sous ses yeux, les visages s’écroulent, le temps évolue dans la direction opposée et sa flèche se déplace continuellement comme l’être le plus agité. LA LIGNE GRISE est cet endroit entre le passé présent et futur, à peine visible, une reconnaissance de la solitude absolue. L’origine et la fin, avec la lumière, la beauté, la joie et la mort. Nulle part la vie est plus viscéralement nécessaire.
L’utérus est fragile, la distance éphémère, la consommation d’une promesse latente, le brouillard, le non sentimental, l’accord de la mort, la clé des sens
le manque de langage, le sien, après elle.
L’utérus est frêle quand vide, la présence éthérée, le temps produit des tremblements sur le linceul de l’éternité, l’épaisseur, la densité, presque ici jamais plus
les hommes et les femmes marchant, les ténèbres qu’ils portent, battant les années à venir, jusqu’à ce qu’ils soient, toi, Mère, les faibles et les faibles, les fleurs dans ton jardin sentent, ils sont morts et ils ont fleuri à nouveau, ils meurent et ils fleurissent toujours.
THE GRAY LINE is Laura Rodari’s first book, ‘the work who came out of visceral feelings and melancholy’, as she would tell you. Laura whispers, sometimes. She does it to time, to thoughts, to the universe and to its inhabitants. The response is mutual, bodily gut-deep mutual. Landscapes bend under her eyes, faces crumble, time evolves in the opposite direction and its arrow moves continuously as the most unrest being. THE GRAY LINE is this place in between past present and future, barely visible, an acknowledgment of absolute solitude. Both the origin and the end, along with light, beauty, joy and death. Nowhere life is more viscerally needed.
The womb is frail, the distance ephemeral, the consumption of a latent promise, the fog, the sentimental no, the agreement of death, the key to the senses
the lack of language, hers, after her.
The womb is frail when empty, the presence ethereal, time produces quakes on the shroud of eternity, the thickness, the density, nearly here never again
men and women walking, the darkness they bear, beating the glimpsed years ahead until they are, you Mother, the dim and the faint, flowers in your garden smell, they died and they bloomed again, they die and they bloom always ; handmade section sewn.