‘À une époque où l’on s’attendait à ce que les femmes soient des mères et des épouses, et non des photographes professionnels, Marilyn Stafford s’est frayée un chemin dans l’histoire de la photographie. Son approche distinctive était trompeusement désinvolte et pourtant psychologiquement révélatrice. Pendant plus de quatre décennies à partir de 1948, elle dirigeait son objectif sur des chefs de file mondiaux et des poètes, des artistes, des écrivains et des mères en deuil, des enfants qui jouaient dans la rue, des victimes de la guerre, des réfugiés et des mannequins de mode.
Ayant grandi dans la dépression, Marilyn était extrêmement sensible : elle voulait utiliser son appareil photo pour mettre en lumière l’injustice, pour raconter des histoires qui avaient, selon ses propres mots, « quelque chose d’important à dire » (Jennifer Higgie) ; préface de Tom Stoddart, préface de Jennifer Higgie, introduction de Nina Emett, sous la direction de Nina Emett assistée par Lina Clerke la fille Marilyn Stafford, photos en n.b. et en couleurs.
‘At a time when women were expected to be mothers and wives, not professional photographers, Marilyn Stafford blazed her way into photographic history. Her distinctive approach was deceptively casual and yet psychologically revealing. Over four decades from 1948, she would shoot world leaders and poets; artists, writers, and mourning mothers; children playing on the street, victims of war, refugees, and fashion models.
Having grown up in the Depression, Marilyn was acutely sensitive: she wanted to use her camera to cast a light on injustice, to tell stories that had, in her words, ‘something important to say’. (Jennifer Higgie)
