Qu’il s’agisse de représenter le monde d’un point de vue traditionnel – un paysage brumeux au lever du soleil, des branches enneigées, des palmiers qui se penchent dans le vent – ou d’en haut – les courbes serpentines d’une rivière, des formes fossiles dans le sable, la surface mouvementée de l’océan — Hennek n’enregistre pas la nature, mais capture les apparitions qu’elle évoque. Par le flou doux des bords, la couleur lyrique et un accent sur le motif, ses images se déplacent entre la représentation et l’abstraction, capturant simultanément et voilant la forme. L’idée de la sphère relie des sujets qui peuvent à première vue sembler sans rapport : une roche posée comme un visage au sommet d’une montagne, la boule rougeoyante du soleil couchant, les formes rondes de cristaux de glace dans un univers glacé miniature, et le grand globe de la terre sur lequel tout cela se déploie. Et pourtant, la fascination d’Hennek pour les sphères n’est jamais purement formelle : à travers les « sons des sphères », il puise dans les résonances musicales harmonisantes de tous les êtres vivants, secrets mais accessibles, si nous écoutons assez attentivement.
Whether depicting the world from a traditional receding perspective—a misty landscape at sunrise, snow-laden branches, palm trees bending in the wind—or from above—the serpentine curves of a river, fossil-like patterns in sand, the churning surface of the ocean—Hennek does not record nature but captures the apparitions it evokes. Through the soft blurring of edges, lyrical color and a focus on pattern, his images move between representation and abstraction, simultaneously capturing and veiling form. The idea of the sphere links subjects that may at first seem unrelated: a rock posed like a face at the top of a mountain, the glowing ball of the setting sun, the round shapes of ice crystals in a miniature frozen universe, and the great globe of the Earth upon which all this unfolds. And yet Hennek’s fascination with spheres is never merely formal: through the “sounds of spheres” he taps into the harmonizing musical resonances of all living things—secret but accessible, if we only listen closely enough.