Monographie sur Anders Petersen, figure centrale de la photographie suédoise depuis la fin des années 1970, qui impose un art de rupture et radical, qu’il définit comme primitif. Il choisit ses sujets selon le sentiment d’appartenance à l’univers particulier qu’ils représentent : bar de Hambourg, hôpital psychiatrique, prison, etc. Édition enrichie à partir des nouveaux travaux de l’artiste.
En 1978, la série Café Lehmitz révèle un jeune documentariste suédois, Anders Petersen. Tendre chronique du quotidien d’un bar hambourgeois où se retrouvent paumés, prostituées, marins et autres marginaux, cet ensemble fonde une œuvre poignante et sans fard. C’est dans ce type d’espace clos, aux confins de la société, qu’Anders Petersen trouve une forme de liberté auprès des prisonniers et des pensionnaires de maisons de retraite ou d’hôpitaux psychiatriques, regardant le monde en exégète, en acteur, en témoin, en perturbateur ; introduction de Christian Caujolle, photos en n.b.
