1ère édition tirée à 500 exemplaires.
Meilleur livre photo 2021 de la liste PhMuseum.
Il est surprenant de voir combien de fois des souvenirs nous apparaissent sous forme visuelle, semblables à des instantanés dans la psyché que seul le temps peut effacer.
Après tout, après mûre réflexion, la vue n’est pas seulement le produit de l’activité de nos yeux, elle est aussi et surtout le regard de notre esprit à travers la mémoire. Cette nature visuelle du passé qui donne forme à nos souvenirs, ne correspond pas, en apparence, à la cécité, pourtant, je voulais explorer cet aspect, en essayant de dire la peur de perdre la vue. Mais comment peut-on voir la perte de la vue ? Ainsi, à partir de cette contradiction apparemment irrésolue, la recherche d’une narration visuelle de la peur de perdre la vue est étroitement liée à la mémoire, bien que la vue cesse, ce qui reste est l’ensemble des expériences que le temps nous offre dans la mesure où nous existons et l’existence n’est rien de plus qu’une rencontre continue entre nous, le monde et ce qui nous dépasse
1st edition of 500 copies.
Best photobook 2021 of PhMuseum list.
It’s surprising how often memories appear to us in visual form, similar to snapshots in the psyche that only the time can erase.
After all, after careful reflection, sight is not only the product of the activity of our eyes, it is also and above all the gaze of our mind through memory. This visual nature of the past that gives shape to our memories, does not fit, in appearance, with blindness, yet, I wanted to probe this aspect, trying to tell the fear of losing sight. But how can the loss of sight be told visually? Hence, starting from this contradiction only apparently irresolvable, the search for a visual narration of the fear of loosing sight is closely linked to memory, although the sight ceases, what remains is the entirety of the experiences that time offers us to the extent that we exist and existence is nothing more than a continuous encounter between us, the world and what goes beyond us.