1ère édition numérotée sur 900 exemplaires.
1st edition numbered on 900 copies.
Publié à l’occasion de l’exposition à la Galerie Akio Nagasawa Aoyama du 13 janvier au 26 février 2022.
Les photographies en noir et blanc sont quelque chose de spécial. L’histoire de la photographie a commencé en noir et blanc, même si nos yeux perçoivent le monde en couleur, et ils ne voient pas les choses en monochrome. C’est un monde unique. Si le premier film photographique avait été un film couleur, il n’y aurait probablement pas d’images en noir et blanc du tout aujourd’hui. Néanmoins, il y a une sorte de magie qui continue à nous attirer photographes à la simplicité, le modernisme, la netteté des photos prises en noir et blanc. J’ai passé les sept dernières années à attendre que les fleurs se décomposent et à photographier pour exprimer à ma manière l’atmosphère des fleurs desséchées, avec tous les détails, les belles humeurs et les textures de ce qui ressemble à une peau ridée. Pourquoi les gens sont-ils captivés par les fleurs? Est-ce que tous les beaux motifs et toutes les colorations des fleurs ont été faits uniquement pour nous captiver les humains? (…) Afin de rendre les images monochromatiques de cette série plus attrayantes que les images couleur, j’ai travaillé sur des réglages d’éclairage assez élaborés pour les tournages. Par rapport aux images en couleur, les résultats peuvent paraître plus « photographiques », ce qui signifie qu’ici, c’est peut-être la « photographie » elle-même qui est présentée, plutôt que la « fleur » qu’elle contient. – Kazunali Tajima
Published on the occasion of the exhibition at the Akio Nagasawa Gallery Aoyama from January 13 to February 26, 2022.
Black-and-white photographs are something special. The history of photography started black and white, even though our eyes perceive the world in color, and they do not see things in monochrome. It’s a unique world altogether. If the first photographic film had been a color film, there would probably exist no black-and-white images at all today. Nonetheless, there is some kind of magic that keeps attracting us photographers to the simplicity, the modernism, the sharpness of photos shot in black-and-white. I have spent the past seven years waiting for flowers to decay and shoot photographs to express in my own way the atmosphere of withered flowers, with all the minute details, the beautiful moods and textures of what looks like wrinkled skin. Why is it that people are entranced by flowers? Were all the beautiful designs and colorations of flowers only made to captivate us humans? (…) In order to make the monochromatic images in this series look more appealing than the color ones, I worked out quite elaborate lighting settings for the shootings. Compared to the color pictures, the results may appear more “photographic,” which means that here it is perhaps the “photograph” itself that is presented, rather than the “flower” in it. – Kazunali Tajima