Une étude magistrale du célèbre photographe Walker Evans.
Walker Evans (1903–1975) était un grand artiste américain qui photographiait des personnes et des lieux aux États-Unis de manière inoubliable. Il est connu pour son travail pour la Farm Security Administration, traitant de la Grande Dépression, mais ce qu’il a réellement vu, c’est la diversité des gens et les dégâts de la longue guerre civile. Dans Walker Evans, la célèbre historienne de l’art Svetlana Alpers explore comment Evans a réalisé ses photographies distinctives. En se plongeant dans une sélection somptueuse de l’œuvre d’Evans, Alpers découvre de riches parallèles entre son approche créative et celle de nombreuses personnalités littéraires et culturelles, situant Evans dans le vaste contexte d’un cercle véritablement international.
Alpers démontre que la pratique d’Evans reposait sur ses choix de caméra et sa volonté d’éditer plusieurs versions d’un plan, ainsi que sur son œil vif et sa vision directe distante des objets visuels. Illustrant le rôle vital du double amour d’Evans pour le texte et les images, Alpers met ses écrits en conversation avec ses photographies. Elle fait dialoguer ses techniques avec le travail d’une distribution mondiale d’artistes importants – de Flaubert et Baudelaire à Elizabeth Bishop et William Faulkner – soulignant comment Evans voyage à l’étranger dans des endroits comme la France et Cuba, ainsi que ses vastes goûts littéraires et artistiques, a influencé son style photographique typiquement américain.
Récit magistral d’un grand artiste du XXe siècle, Walker Evans nous exhorte à regarder à nouveau l’acte de voir le monde – à reconsidérer comment Evans voyait ses sujets, comment il voyait ses photographies et comment nous pouvons voir ses images comme pour la première fois ; l’essai de Svetlana Alpers est précédé de 140 pages de photographies de Walker Evans, photos en n.b.
A magisterial study of celebrated photographer Walker Evans.
Walker Evans (1903–75) was a great American artist photographing people and places in the United States in unforgettable ways. He is known for his work for the Farm Security Administration, addressing the Great Depression, but what he actually saw was the diversity of people and the damage of the long Civil War. In Walker Evans, renowned art historian Svetlana Alpers explores how Evans made his distinctive photographs. Delving into a lavish selection of Evans’s work, Alpers uncovers rich parallels between his creative approach and those of numerous literary and cultural figures, locating Evans within the wide context of a truly international circle.
Alpers demonstrates that Evans’s practice relied on his camera choices and willingness to edit multiple versions of a shot, as well as his keen eye and his distant straight-on view of visual objects. Illustrating the vital role of Evans’s dual love of text and images, Alpers places his writings in conversation with his photographs. She brings his techniques into dialogue with the work of a global cast of important artists—from Flaubert and Baudelaire to Elizabeth Bishop and William Faulkner—underscoring how Evans’s travels abroad in such places as France and Cuba, along with his expansive literary and artistic tastes, informed his quintessentially American photographic style.
A magisterial account of a great twentieth-century artist, Walker Evans urges us to look anew at the act of seeing the world—to reconsider how Evans saw his subjects, how he saw his photographs, and how we can see his images as if for the first time.