L’Outback n’a pas de frontière délimitée, mais fait référence à l’intérieur vaste et peu peuplé de l’Australie – 73 pour cent du territoire australien, soit plus de deux millions de milles carrés – qui est habité par seulement 5 pour cent des 24 millions d’habitants. Malgré sa population relativement faible, il s’agit d’un segment important et diversifié qui définit le caractère du pays et a été mythologisé dans la poésie, le chant, la littérature et l’écran.
Adam Ferguson s’est inspiré à l’origine du projet de portrait de Richard Avedon, ‘In the American West’—qui a brisé les notions romantiques de l’Ouest. Le projet de Ferguson est similaire dans sa portée et son ambition, mais stylistiquement différent. Au fur et à mesure que le projet évoluait, il est devenu évident que le portrait seul ne pouvait pas raconter les histoires des gens qu’il rencontrait.
Une partie de l’expérience de vivre dans ce vaste paysage est la relation que chaque individu a avec le territoire et l’environnement. Il était logique de placer chacun dans les espaces qu’il occupe. J’ai voulu construire une scène qui complétait, ou a renforcé les histoires des personnes que j’ai photographiées ; photos en couleurs.
The ‘Outback’ has no demarcated border but refers to Australia’s vast and sparsely populated interior—73 percent of Australia’s territory, more than two million square miles—is inhabited by just 5 percent of its 24 million people. In spite of its relatively small population it is an important and diverse segment which defines the character of the country and has been mythologised in poetry, song, literature and screen.
Adam Ferguson was originally inspired by Richard Avedon’s portrait project, ‘In the American West’—which shattered romantic notions of the west. Ferguson’s project is similar in scope and ambition but stylistically divergent. As the project evolved it became evident that portraiture alone could not narrate the stories of the people he met.
‘Part of the experience of living in this huge, sweeping landscape is the relationship each individual has with the land and environment. It made sense to position everybody in the spaces they occupy. I wanted to construct a scene which complemented, or reinforced the stories of the people I photographed.’