1ère édition tirée à 500 exemplaires.
Aurélia Frey explore un classique de la littérature française, Le Lys dans la vallée d’Honoré de Balzac (paru en 1836).
Ici, elle convoque l’héroïne Blanche Henriette de Mortsauf, baptisée Dilecta(e), la « bien aimée ». Un récit tourmenté entre ses désirs et sa vertu.
La nature est omniprésente, des paysages en ballade à un quotidien désenchanté. L’ouvrage dissimule une collecte de pensées florales.Cet herbier est témoin d’un amour impossible, traces du temps qui passe.
Ce livre est une mise en abyme de l’image elle-même faite de matières, d’ombres et de lumières. Une lecture photographique qui laisse apparaître le spectre du monde des apparences.
” Dilecta(e) émeut en dépliant une carte du tendre née de l’acte photographique, lisible comme une narration mais si emprunte d’images qu’elle en devient une suite de poèmes. Dans ce balancement entre un récit dont l’on se souvient (l’une des grandes réussites romanesques de Balzac) et l’évidence d’un « recueil de poésie », le chemin se fait, avec des soupçons de frayeur, des parfums d’abandon.C’est sur ce chemin que s’est engagée Aurélia Frey de série en série, déployant à chacune de ses sensibles investigations un éventail de sensations, de matières – de pensées. La photographie d’Aurélia Frey nous fait éprouver en effet une pensée singulière là où d’autres n’offrent qu’un sentimentalisme d’époque. Ce qu’elle photographie est une forme absolue d’appartenance au monde. ” -Marc Blanchet, auteur, extrait de la préface Dilecta(e)