Une histoire de perte et de nostalgie et un voyage à la maison.
Dans cette monographie, la photographe tant célébrée Barbara Bosworth a entrelacé le viscéral et l’éthéré pour construire visuellement un sens de la nature délicate et fragile de la vie, à un endroit où les bords du ciel et de la terre se confondent.
Ces images, réalisées avec l’appareil photo 8×10 habituelle de Bosworth, témoignent de nos liens avec la nature : pattes d’ours hantant les humains, roses taillées pour apporter la beauté à l’intérieur, noms gravés dans un tronc d’arbre déclarant son amour pour toujours.
Dans One Star and a Dark Voyage, nous sommes amenés à une communion intime avec des choses comme une blessure sur un tibia aux taches de soleil, un ver comme des stigmates dans la main d’un enfant, un oiseau couché dans une main bombée, un corps planant dans l’obscurité, l’endroit où un wapiti dormait – tout cela évoquant la nature éphémère de la vie ; photos en n.b.
« Ce travail a commencé comme un moyen pour moi de penser à la vie et à la mort et à nos liens avec la nature et notre dépendance totale à l’égard de la terre, et plus tard, après la mort d’un être cher, il s’est estompé en images sur la fragilité exquise de la vie, sur la perte et le désir », comme l’explique Bosworth. « J’ai commencé à chercher de la lumière dans l’obscurité. Les lucioles s’accrochent à la lumière. La beauté simple de la lumière qui tombe sur les feuilles. Un arc-en-ciel, le coucher de soleil, la Voie lactée. »
Le résultat : un livre comme voyage, où le poids devient léger. Le beau et le terrible, tous interconnectés, tous les mêmes. Toujours à la recherche de la maison.
A story of loss and longing and a journey home.
In this monograph, the much-heralded photographer Barbara Bosworth has interwoven the visceral and ethereal to visually build a sense of the delicate and fragile nature of life, at a place where the edges of heaven and earth blur.
These pictures, made with Bosworth’s customary 8×10 camera, speak to our connections with nature: bear paws hauntingly human, roses cut to bring beauty indoors, names carved into a tree trunk declaring one’s love forever.
In One Star and a Dark Voyage, we are brought into intimate communion with such things as a wound on a sun-freckled shin, a worm as stigmata in a child’s hand, a bird lying in a cupped hand, a body hovering in the darkness, the spot where an elk slept – all evoking the ephemeral nature of life.
“This work began as a way for me to think about life and death and about our ties with nature and our utter dependence on earth, and later, after the death of a loved one, blurred into images about the exquisite fragility of life, about loss and longing,” as Bosworth explains. “I began looking for light in the darkness. Fireflies as I try to hold onto the light. The simple beauty of light falling on leaves. A rainbow, the sunset, the Milky Way.”
The result: a book as journey, where weight becomes light. The beautiful and the terrible, all interconnected, all the same. Always seeking home.