L’actrice et photographe acclamée Jessica Lange a embrassé la pandémie et le confinement initial à New York d’une manière remarquablement intime et engageante : ayant été tentée de lire le texte phare du philosophe français Guy Debord, Théorie de la dérive, (drift), elle a entrepris n’importe quel jour sans destination, sans but en tête, et a observé et engagé (photographié) ce qui l’a motivée. Les résultats de ces excursions et de ces dérives intellectuelles et délibérées sont rassemblés dans son troisième livre chez PowerHouse Books, Dérive, à la fois son projet de photographie le plus audacieux et le plus ambitieux à ce jour : des rues glorieusement vides, mystérieusement animées d’une énergie compositionnelle; Des individus parfaitement équilibrés, capturés comme des figurants involontaires mis en scène sur le plateau; clair-obscur vif, volumineux dans un tableau large. New York était vide dans les premiers jours de la pandémie, mais ses os n’ont jamais été documentés de cette manière avant l’œil magistral de Jessica Lange.
Acclaimed actor and photographer Jessica Lange embraced the onslaught of the pandemic and the initial lockdown in New York City in a remarkably intimate and engaging way: having been tempted to read French philosopher Guy Debord’s landmark text, Theory of the Dérive, (drift), she set out any given day with no destination, no purpose in mind, and observed and engaged in (photographed) what prompted her. The results of these excursions and purposeful, intellectual drifting are gathered in her third powerHouse Books volume, Dérive, at once her most audacious and most ambitious photography project to date: gloriously empty streets, mysteriously bustling with compositional energy; perfectly poised individuals, captured as if unwitting extras staged on set; vivid chiaroscuro, voluminous in a wide-pan tableau. New York City was empty in the first few days of the pandemic, but its bones have never been documented in such a manner before Jessica Lange’s masterful eye.