Les derbies de démolition sont des célébrations spectaculaires de la culture automobile, de la culture de la foire et du désir maximaliste d’être bruyants et destructeurs, tout cela parce que… Eh bien, pourquoi pas ? Ils sont chaotiques, un nihilisme ritualisé de destruction automobile, de métal et de boue partout, mais dans le Derby de Ken Graves et Eva Lipman, une poésie discrète émerge de la scène. Il n’y a pas de collision à trouver; au lieu de cela, le couple se concentre sur les moments nuancés qui entourent l’événement, créant des images tout aussi anthropologiques et expressives, mais étonnamment calmes et aimables, révéler la beauté inexplicable d’une communauté en contrôle total de son propre divertissement.
En tant que spectateurs, nous devenons au courant d’un cycle sans fin d’épaves et de réparations. Avant un événement, les mécaniciens amateurs font des réparations ponctuelles en sachant parfaitement que leur travail acharné sera souvent annulé. Sisyphean à T. Le fil de poulet remplace les pare-brise et les adolescents voyous vident l’intérieur de l’ancienne voiture de rêve de quelqu’un d’autre, qu’ils ont probablement achetée la veille pour le prix d’une vieille tondeuse à gazon. Les voitures sont simplement quelque chose à utiliser et à détruire, et peut-être fournir quelques rires en cours de route. Dans cet Enfer, vous pourriez même vous briser une côte ou deux.
Pendant plus de trois décennies, Ken Graves et Eva Lipman ont été partenaires dans la vie et dans l’art. Toujours photographiant comme une entité singulière, ils brouillaient les lignes de la paternité et partageaient un crédit artistique égal pour leurs images ; photos en n.b.
Demolition derbies are spectacular celebrations of car culture, carnival culture, and a maximalist desire to be loud and destructive, all because… well, why not? They’re chaotic, a ritualized nihilism of automotive destruction, metal and mud everywhere, but in Ken Graves and Eva Lipman’s Derby, an understated poetry emerges from the scene. There is not a collision to be found; instead the couple focuses on the nuanced moments that surround the event, crafting images that are equally anthropological and expressive, yet surprisingly quiet and kind, revealing the inexplicable beauty of a community in complete control of its own entertainment.
As viewers, we become privy to an endless cycle of wreckage and repair. Before an event, amateur mechanics make ad hoc repairs with full knowledge that their hard work will be undone in half the time. Sisyphean to a T. Chicken wire replaces windshields and gangly teenagers gut the interior of someone’s former dream car, which they likely bought the day before for the price of an old lawn mower. The cars are merely something to use and abuse, and possibly provide some laughs along the way. Hell, you might even break a rib or two.
For more than three decades Ken Graves and Eva Lipman were partners in both life and art. Always shooting as a singular entity, they blurred the lines of authorship and shared equal artistic credit for their images.
