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Une reconstitution de l’histoire du camp et des gens qui y vécurent.
Ayant appris l’existence du camp de Saliers, dans lequel étaient internés les tsiganes lors de la Deuxième guerre mondiale, Mathieu Pernot s’est appliqué à rendre un nom, une histoire et un visage à ceux qui y vécurent ; photos n.b. et en couleurs.
| Poids | 700 g |
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| Dimensions | 22 × 28 cm |
| Photographe | |
| Ville | |
| Editeur | |
| Date d'édition | |
| Spécifité | |
| EAN | 9782742732845 |
| ISBN | 9782742732845 |
| Langue(s) | français |
| Nombre de pages | 110 |
| Reliure | Broché |
Une évocation du monde des grands ensembles, ces quartiers construits en France entre 1950 et 1970, et de leurs habitants, à travers des cartes postales de l’époque, des agrandissements de personnages y apparaissant et des photographies récentes d’implosions d’immeubles. Ces dernières montrent la disparition des barres, mais aussi de l’histoire de leurs occupants.
Lauréat du Prix HCB 2019, Mathieu Pernot est remonté aux sources de son passé familial entre le Liban, la Syrie et l’Irak.
Cet ouvrage qui accompagne l’exposition éponyme à la fondation Henri Cartier-Bresson du 8 mars au 19 juin 2022, permet de traverser ces trois pays, à l’origine de notre histoire, comme figés dans le temps et la tragédie sans fin.
Les faits : l’intuition précoce d’un des directeurs du musée de Bretagne qu’il se joue aussi quelque chose de fondamental aussi dans la photographie appliquée de studio − et la décision de collecter massivement des fonds de photographes professionnels qui exercent le métier du portrait. Ils ont pignon sur rue ou sont ambulants, et depuis la fin du XIXe siècle, ils répondent à cette attente populaire et figent les instants la vie, mariages, communions, dans des portraits de famille qui, accumulés, écrivent une autre histoire de la photographie et de la société.
Une nouvelle vision de l’exil où les personnes déplacées retrouvent leur identité et leur humanité.
