Exemplaire Signé.
Il est évident depuis le début que Nathan Pearce est investi dans le sud rural du Midwest et les gens qui y vivent, et il a réussi à trouver dans ce lieu un monde aussi intéressant et exotique que tout ce qu’un enfant du Midwest ennuyé rencontrerait dans une copie ancienne de National Geographic dans la salle d’attente du bureau d’un dentiste alcoolique. Pearce’s est un monde tranquille — un de ces endroits où nulle part où aller, où il n’y a rien à faire qui ont tendance à donner aux types trop stimulés une attaque de panique. Dans les photographies silencieuses rassemblées dans High & Lonesome, cependant, il y a un acte d’intendance incontestable et presque subversif, une culture des mystères et de la dévotion qui embrasse et subvertit la mythologie du Midwest rural. Ce sont des photos calmes, mais pas entièrement silencieuses; au-delà, vous pouvez entendre la raquette de guet du monde naturel, ou le ressac désespéré et lointain de la circulation. Ils sont aussi étrangement hors du temps; il y a une photo d’une page de janvier 1993 d’un calendrier publicitaire qui est une métaphore appropriée pour un endroit qui semble être piégé dans l’ambre. Il y a très peu dans ces images, en fait, pour indiquer que le 21ème siècle est tout sauf un cauchemar encore lointain d’un roman de science-fiction de pulpe. William Gass, dans The Heart of the Heart of the Country, a écrit : «Bien sûr, il y a de quoi remuer notre émerveillement n’importe où; il y a de quoi aimer, n’importe où, si on est assez fort, si on est assez diligent, si on est perspicace, patient, assez gentil — tout ce qu’il faut.» High & Lonesome est une classe de maître dans tout ce qu’il faut.
Signed Copy.
It’s been apparent from the beginning that Pearce is invested in the rural southern midwest and the people who live there, and he has succeeded in finding in that place a world as interesting and exotic as anything a bored Midwestern kid would encounter in an ancient copy of National Geographic in the waiting room of an alcoholic dentist’s office. Pearce’s is a quiet world—one of those nowhere-to-go, nothing-to-do kind of places that tends to give over-stimulated types a panic attack. In the quiet photographs gathered in High & Lonesome however, there is an unmistakable and almost subversive act of stewardship taking place, a cultivation of mysteries and devotion that both embraces and subverts the mythology of the rural Midwest. These are quiet photos, but not entirely silent; beyond them you can hear the watchwinding racket of the natural world, or the forlorn and distant surf of traffic. They’re also eerily out-of-time; there’s a photo of a January 1993 page from an advertising calendar that’s an apt metaphor for a place that seems to be trapped in amber. There’s very little in these pictures, in fact, to indicate the 21st-century is anything but a still-distant nightmare from a pulp science fiction novel. William Gass, in The Heart of the Heart of the Country, wrote, “Of course there is enough to stir our wonder anywhere; there’s enough to love, anywhere, if one is strong enough, if one is diligent enough, if one is perceptive, patient, kind enough—whatever it takes.” High & Lonesome is a master class in whatever it takes.