The Shabbiness of Beauty est un dialogue visuel qui traverse les divisions générationnelles avec l’intimité facile d’un appel téléphonique de fin de soirée. L’artiste multidisciplinaire Moyra Davey a fouillé dans les archives de Peter Hujar et a émergé principalement avec des images peu connues et à peine vues. En réponse à ceux-ci, Davey a créé ses propres images qui dessinent une sélection idiosyncratique de sujets partagés. Côte à côte, les images puissamment composées s’admirent, se taquinent et se mettent en valeur à la manière d’amis féroces, formant une exploration visuelle de la physicalité et de la sexualité qui crépite d’esprit, de tendresse et de perspicacité. Spirituellement ancrées à New York – alors même qu’elles s’étendent jusqu’aux coins ruraux du Québec et de la Pennsylvanie – ces images cristallisent les tensions entre la ville et la campagne, l’humain et l’animal. Des nus posent avec des poulets indisciplinés; les corps humains sont abstraits vers la topographie; paysages marins et paysages urbains partagent la même plasticité tremblante. Ces continuités sont rythmées par de profondes différences d’approche: le postmodernisme conscient de lui-même de Davey contre l’humanisme de Hujar et l’adoption de la manipulation de la chambre noire. Le riche dialogue entre ces photographies est personnel et anguleux, offrant finalement une réintroduction éclairante à chaque artiste célèbre par la communion avec l’œuvre de l’autre.
The Shabbiness of Beauty is a visual dialogue that crosses generational divides with the easy intimacy of a late-night phone call. Multidisciplinary artist Moyra Davey delved into Peter Hujar’s archives and emerged mainly with little-known, scarcely seen images. In response to these, Davey created her own images that draw out an idiosyncratic selection of shared subjects. Side by side, the powerfully composed images admire, tease, and enhance one another in the manner of fierce friends, forming a visual exploration of physicality and sexuality that crackles with wit, tenderness, and perspicacity. Spiritually anchored in New York City – even as they range out to rural corners of Quebec and Pennsylvania – these images crystallise tensions between city and country, human and animal. Nudes pose with unruly chickens; human bodies are abstracted toward topography; seascapes and urban landscapes share the same tremulous plasticity. These continuities are punctuated by stark differences of approach: Davey’s self-aware postmodernism against Hujar’s humanism and embrace of darkroom manipulation. The rich dialogue between these photographs is personal and angular, ultimately offering an illuminating reintroduction to each celebrated artist through communion with the other’s work.