À l’été 2004, Richard Rothman a voyagé vers l’ouest américain avec un appareil 4×5 pour explorer les fragments restants des forêts anciennes du nord de la Californie.
Richard Rothman a planté une tente parmi les gigantesques peuplements de séquoias et a commencé à faire des portraits formels et complexes de la forêt, qu’il décrit comme «l’environnement le plus visuellement stimulant que je n’avais jamais vu. De façon inattendue, il a également commencé à s’intéresser à la ville voisine de Crescent City, une communauté d’exploitation forestière et de pêche économiquement déprimée. Rothman est affecté par l’architecture de la ville, sa teneur émotionnelle, sa culture politique et religieuse, et la relation parfois inconsciente que les citadins avaient avec leur ville enclavée entre la forêt à l’est et l’océan Pacifique, qui représente la fin de la frontière occidentale.
Le contraste entre l’environnement radical, spectaculairement orné de la forêt et le paysage saccagé et jetable de la ville qui y jouxtait est devenu le sujet d’un projet plus complexe qui a pris quelques rebondissements surprenants.
Cette série, réalisée sur une période de cinq ans, est rassemblée dans ce premier livre monumental de l’artiste, Redwood Saw.
Crescent City – un endroit qui, à une certaine époque, semblait posséder une abondance presque illimitée de ressources naturelles – est ici révélée comme un modèle convaincant et dramatique d’une ancienne ville en plein essor qui a misé sur son avenir sur ce qui ne peut être décrit comme une «réalité culturelle et économique non durable.
Magnifiquement imprimée en duotone sur papier d’art mat, cette première édition de Redwood Saw est limitée à 1500 exemplaires reliés.
Les œuvres de Richard Rothman font partie des collections permanentes du Museum of Modern Art de New York, du International Center of Photography de New York, de la Bibliothèque Nationale de France de Paris, du Brooklyn Museum et du Center for Creative Photography de l’Université de l’Arizona. Tucson.
In the summer of 2004, Richard Rothman traveled west with a 4×5 camera to explore the remaining fragments of ancient old-growth forests in Northern California.
He pitched a tent amid the mammoth stands of redwoods and began making formal, intricate portraits of the forest, which he describes as ‘the most visually stimulating environment I had ever been in.’ Unexpectedly, he also began developing an interest in the neighboring town of Crescent City, an economically depressed logging and fishing community. Rothman was affected by the town s architecture, its emotional tenor, its political and religious culture, and the sometimes unconscious relationship that the townspeople had with the corralled forest to the east and the Pacific Ocean, which represents the end of the Western frontier.
The contrast between the radical, spectacularly ornate environment of the forest and the trashed, disposable landscape of the town that abutted it became the subject of a more complex project which would take some surprising twists and turns. The body of work, made over a five-year period, is gathered together in the artist s monumental first book, Redwood Saw.
Crescent City – a place that at one time must have seemed to possess an almost limitless abundance of natural resources – is revealed here as a compelling and dramatic model of a former boom town that staked its future on what can only be described as an ‘unsustainable cultural and economic reality.’
Beautifully printed in duotone on matt art paper, this first printing of Redwood Saw is limited to 1,500 casebound copies.
Richard Rothman’s work is in the permanent collections of the Museum of Modern Art, New York; the International Center of Photography, New York; the Bibliothèque Nationale de France, Paris; the Brooklyn Museum; and the Center for Creative Photography at the University of Arizona, Tucson.
