Utilisant l’Enfer de Dante comme une narration libre dans le monde contemporain, le livre est comme un voyage personnel exprimé à travers des images qui révèlent un sentiment d’irréalité – une sorte de rêve voilé – tout en rappelant le malaise sous-jacent de vivre dans un monde incapable de faire face à des crises majeures menaçant une existence humaine fragile. Par conséquent, le livre est aussi une réponse personnelle à la pandémie actuelle de COVID-19.
Le mot « interregnum » décrit une période caractérisée par un manque de leadership clair dans un pays, une organisation ou un ordre social. Les États en déroute seront souvent dans un interrègne.
Ronny Rønning explore un langage visuel qui peut représenter les angoisses de vivre dans un monde apparemment hors de contrôle. Les images font référence à la réalité, mais contiennent aussi quelque chose de plus ambivalent – un paysage vide, sombre et pressenti, comme après la catastrophe, avec seulement des restes de vie humaine.
Dans le cadre de la recherche d’un langage visuel pour le livre, Ronny Rønning a expérimenté le support photo. Il a utilisé un appareil photo analogique, film noir et blanc et flash. Au cours du développement, le film a été exposé à la lumière pour tenter de trouver une expression visuelle appropriée au sujet du livre.
Using Dante’s Inferno as a loose narrative set in the contemporary world, the book is as a personal journey expressed through images that reveal a sense of unreality – a kind of veiled dreamscape – but at the same time reminiscent of the underlying unease of living in a world unable to deal with major crises threatening a fragile human existence. As such, the book is also a personal response to the current covid pandemic.
The word “interregnum” describes a period with lack of clear leadership in a country, organisation or social order. Failed states will often be in an interregnum.
Ronny Rønning explores a visual language that can represent the anxieties of living in a world seemingly out of control. The images has a reference to reality, but also contains something more ambivalent – an empty, dark, and foreboding landscape, as after the catastrophe, with only remnants of human life.
As part of finding a visual language for the book, Ronny Rønning has experimented with the photo medium. He has used an analogue camera, black & white film and flash. During development the film has been exposed to light in an attempt to find a visual expression appropriate for the book’s topic.
