La guerre froide s’intensifiait, les Russes allaient attaquer bientôt, et nous ferions mieux d’arrêter de nous toucher. Je n’avais pas vraiment d’espoir ou de rêves alors. Je voulais juste vivre assez longtemps pour me marier et faire l’amour avant que Dieu nous appelle Maison.
Telle est la toile de fond de la nouvelle monographie de Steven B. Smith, Waiting out the Latter Days, dans laquelle le temps semble suspendu. Où tout le monde est dans un état perpétuel d’attente. Est-ce que la prochaine chose sera meilleure ou pire […] eh bien, c’est difficile à dire.
Mais jusque-là, nous pouvons trouver un réconfort dans l’évaluation sans vernis de Smith de son passé et de son présent, rendus dans des photographies à la fois aussi précises et énigmatiques que la lumière dans l’Utah ; photos en n.b.
The Cold War was escalating, the Russians were going to attack soon, and we had better stop touching ourselves. I didn’t really have any hopes or dreams then. I just wanted to live long enough to get married and have sex before God called us Home.
Such is the backdrop for Steven B. Smith’s new monograph, Waiting out the Latter Days, in which time does seem suspended. Where everyone is in a perpetual state of waiting. Whether the next thing will be better or worse . . . Well, it’s hard to say.
But until then, we can take solace in Smith’s unvarnished assessment of his past and present, rendered in photographs that are simultaneously as precise and as enigmatic as the light in Utah.
