1ère édition Signée et numérotée sur 500 exemplaires.
Still feel Go est une collaboration unique entre les natifs de l’Illinois Nathan Pearce et Tim Carpenter. Essentiellement deux livres en un, le travail des deux photographes est présenté séparément; pourtant les images de chacun sont en dialogue intime les unes avec les autres. Deux faces d’une même pièce, si vous voulez.
Nathan et Tim ont choisi un motif commun – le chemin de fer – pour exprimer des sentiments partagés sur le paysage et le désir. Pour le désir incessant d’être autre et ailleurs, partout où le réel et l’idéal se fondent en un. Pour la vie que vous voulez mais que vous n’avez jamais connue, comme le dit la chanson.
Et pourtant, nous faisons la paix avec ce que nous avons. Nous trouvons – ou plutôt, nous créons – une maison dans ce monde. Il ne pouvait en être autrement. Une couverture fictive se tisse toujours scintillante du cœur et de l’esprit, comme le dit le poète.
Et pourtant, nous faisons la paix avec ce que nous avons. Nous trouvons – ou plutôt, nous créons – une maison dans ce monde. Il ne pouvait en être autrement. Une couverture fictive se tisse toujours scintillante du cœur et de l’esprit, comme le dit le poète.
La nature de la recherche de Nathan est évidente dans les photographies prises avec un appareil photo de poche depuis les fenêtres de trains légendaires tels que le California Zephyr, l’Empire Builder et la ville de la Nouvelle-Orléans. Maisons, fermes et champs: tout s’envole dans le flou alors qu’ils cèdent la place aux collines et aux montagnes, comme le voyageur se libère de sa banale bien-aimée. Pour Tim, les images prises avec une caméra de vue (placée sur ou à proximité des rails de son comté d’origine, le long desquels le Wabash Cannonball a jadis rugi) témoignent à la fois de l’attraction insistante de la voie d’évacuation et de la joie qui se trouve dans un espace dégagé. Observation du courant et du présent.
Still feel gone is a unique collaboration between Illinois natives Nathan Pearce and Tim Carpenter. Essentially two books in one, the work of the two photographers is presented separately; yet the pictures of each are in intimate dialogue with one another. Two sides of the same coin, if you will.
Nathan and Tim chose a common motif – the railroad – to articulate shared feelings on landscape and longing. For the ceaseless desire to be other and elsewhere, wherever it is that the real and the ideal collapse into one. For the life you want but have never known, as the song goes.
And yet, we make our peace with what we have. We find – or rather, we create – a home in this world. It could not be otherwise. A fictive covering weaves always glistening from the heart and mind, as the poet says.
The nature of Nathan’s search is evident in photographs made with a handheld camera from the windows of such legendary trains as the California Zephyr, the Empire Builder, and the City of New Orleans. Houses, farms, and fields: all fly by in a blur as they give way to hills and mountains, as the traveler frees himself from his beloved commonplace. For Tim, pictures made with a view camera (placed on or near the rails of his home county, along which the Wabash Cannonball once roared) speak to both the insistent pull of the escape route and the joy that is to be found in a clear sighting of the current and the present.