Zoé Aubry : #Ingrid

Photographe Aubry Zoé
Il s’agit de la troisième œuvre de l’artiste suisse Zoé Aubry consacrée au féminicide, à sa fréquence et à la manière dont ce phénomène dans la société est abordé (ou non) par les médias.



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Il s’agit de la troisième œuvre de l’artiste suisse Zoé Aubry consacrée au féminicide, à sa fréquence et à la manière dont ce phénomène dans la société est abordé (ou non) par les médias. Quand Ingrid Escamilla Vargas a été brutalement assassinée par son compagnon de sexe masculin, les tabloïds mexicains et la presse consacrée aux faits divers sordides ont fait circuler avidement des images macabres du crime atroce, placardées sur leurs premières pages. L’affaire a déclenché une vague de protestations dans le pays, alors qu’elle a montré une fois de plus à quel point la violence contre les femmes est profondément enracinée dans la société mexicaine. Zoé Aubry aborde le sensationnalisme violent et le voyeurisme de certains médias et utilise son art pour condamner fermement la violence et la complicité médiatique.

(…) L’opportunisme de la presse à scandale, qui n’a pas hésité à diffuser en une le corps dépecé de la jeune femme, et la corruption policière ont suscité une large vague d’indignation. En réaction, suivant l’invitation d’un tweet à faire disparaître du flux des réseaux sociaux ces images macabres, les internautes du monde entier ont massivement posté, sous le hasthag #IngridEscamillaVargas, des photographies de lacs paisibles, de couchers de soleil ou encore de champs de fleurs.
Sensible à ce geste participatif, Zoé Aubry, qui depuis 2017 poursuit son travail sur les assassinats systémiques et structurels que sont les féminicides et la problématique de leur représentation médiatique, a imaginé un ouvrage qui rend hommage à la mémoire d’Ingrid E. V., dénonce les violence à l’encontre des femmes et pourfend le voyeurisme d’une certaine presse.

This is Swiss artist Zoé Aubry’s third body of work devoted to femicide, its frequent occurrence, and the ways in which this phenomenon in society is addressed (or not) by the media. When Ingrid Escamilla Vargas was brutally murdered by her male companion, the Mexican tabloids and gutter press avidly circulated grisly images of the atrocious crime, plastered across their front pages. The case unleashed a wave of protests in the country, as it exposed once again how deeply rooted violence against women is in Mexican society. Aubry addresses the violent sensationalism and voyeurism of certain media and uses her art to strongly condemn both the violence and complicity.

(…] This opportunistic move by the gutter press, which had no qualms in plastering the young woman’s dismembered body across its front pages, and the complicity of the police in making it possible, sparked a wave of protests. Spurred by a tweet to do their part in ridding the internet of these guresome images, social media users around the world posted numerous photos of peaceful lakes, sunsets, fields of flowers and other scenes of natural beauty under the hashtag #IngridEscamillaVargas.
Moved by this collaborative effort, Zoé Aubry, who has been working on the systemic and structural phenomenon of femicides and the issues raised by their media coverage since 2017, has produced a book that pays homage to the memory of Ingrid E.V., denounces violence against women, and assails the voyeurism of a certain segment of the press.

Poids 352 g
Dimensions 25 × 32 cm
Date d'édition

EAN

9782492175060

Editeur

Photographe

Spécifité

Ville

ISBN 9782492175060
Langue(s) français, anglais, espagnol
Nombre de pages 352
Reliure Feuillets détachés