Exemplaire Signé.
Leave and Let Us Go présente un portrait de l’Irak, un pays souvent mal compris et déformé. Dans ce nouveau livre, Alexandra Rose Howland combine ses propres photographies avec des images trouvées et des témoignages écrits. Son objectif est de contester et d’élargir les façons dont les événements géopolitiques sont communiqués.
La publication de Leave et Let Us Go coïncide avec une exposition du projet à FOAM, à Amsterdam, du 17 septembre au 5 décembre 2021.
Alexandra Rose Howland a d’abord déménagé en Irak en tant que photographe en 2017 pour essayer de comprendre un pays et des personnes qu’elle n’avait rencontrés auparavant que dans les médias. Elle avait 11 ans lorsque les tours jumelles ont été attaquées et que la conversation dans l’ordre du jour s’était déplacée vers la guerre contre la terreur et les armes de destruction massive. Quand elle est arrivée en Irak, elle a trouvé un pays loin de ses attentes et était déterminée à créer du travail qui a communiqué cela. Tout en photographiant sa première image panoramique de 88 km de Mossoul Road, son projet a commencé à évoluer, passant de ses propres images pour représenter le pays, à essayer d’ajouter une autre perspective, celle du peuple irakien.
‘Je me suis rendu compte avec acuité que ce qu’un étranger est capable de saisir à travers une image n’incarne pas toujours la réalité vécue des habitants. Plusieurs jours après le début de l’intégration avec les forces spéciales irakiennes, une façon de combler ce fossé est devenue évidente quand un soldat a partagé les photos sur son téléphone avec moi : sa femme, ses enfants, les gens qu’il avait tués, son jour de diplôme universitaire, son mariage. Des interactions similaires comme celle-ci se sont produites si souvent pendant mon séjour là-bas, que j’ai commencé à demander à télécharger ces images afin de créer une archive des récits personnels de personnes qui voulaient que leurs histoires soient vues, pas seulement représentées. Au total, j’ai recueilli environ 350 000 images et vidéos de plus de 50 personnes de partout au pays. J’ai également commencé à numériser les albums de photos de famille de nombreuses personnes que j’ai rencontrées pour créer une vision multigénérationnelle de l’Irak, qui remonte aux années 1920. Ces photos ont été complétées par des interviews, des objets trouvés, des coupures de journaux et de magazines, ainsi que des images récupérées à partir de téléphones portables trouvés de militants présumés de l’Etat islamique et de ceux qui vivaient sous leur règne. ’
Leave and Let Us Go, est l’aboutissement du travail photographique et des archives de Alexandra Rose Howland créés à travers l’Irak de 2017 à 2021.
Signed Copy.
Leave and Let Us Go presents a portrait of Iraq —a country often misunderstood and misrepresented. In this new book, Alexandra Rose Howland combines her own photographs with found images and written testimonies, Her aim is to challenge and expand the ways that geopolitical events are communicated.
The publication of Leave and Let Us Go coincides with an exhibition of the project at FOAM, Amsterdam from 17 September – 5 December 2021.
Howland first moved to Iraq as a photographer in 2017 to try understand a country and people she had previously only encountered through the media. She had been 11 when the Twin Towers were attacked and the conversation in the news agenda had shifted to the War on Terror, and Weapons of Mass Destruction. When she arrived in Iraq, she found a country far removed from her expectations and was intent on creating work which communicated this. Whilst photographing her first 88km panoramic image of Mosul Road, her project began to evolve from using her own images to represent the country, to attempting to add another perspective—that of the Iraqi people.
‘I became acutely aware that what a foreigner is able to capture through an image does not always embody the lived reality of locals. Several days into an embed with Iraqi Special Forces, a way of bridging that divide became evident when a soldier shared the pictures on his phone with me: his wife, his children, the people he had killed, his university graduation day, his wedding. Similar interactions like this happened so often during my time there, I began asking to download these images in order to create an archive of the personal accounts of people who wanted their stories witnessed, not just represented. In total I have collected roughly 350,000 images and videos from over fifty different people across the country. I also began to scan the family photo albums of many of the people I met to create a multi-generational view of Iraq, dating as far back as the 1920s. These photos were supplemented with interviews, found objects, newspaper and magazine clippings, along with images recovered from found cell phones of suspected ISIS militants and those who lived under their rule.’
Leave and Let Us Go, is the culmination of Howland’s photographic work and archive created across Iraq from 2017–2021.
