Une histoire de vies vécues dans des rues dures, parmi une richesse stupéfiante et des promesses vides, racontées à travers des photos, des textes trouvés et des récits à la première personne.
En 2016, lorsque le Super Bowl est arrivé à San Francisco, les sans-abri ont été « encouragés » à déménager dans la rue ironiquement nommée Division Street où, espéraient les agents municipaux, ils seraient « invisibles ». Au milieu de la richesse et de la consommation illimitées de cette « super » semaine, les sans-abri vaquaient à leurs occupations, entassés dans leurs tentes ou dormant à plat ventre. Il n’y avait pas d’installations, aucune promesse de logement permanent n’a été faite.
Division Street est l’endroit où ce projet a commencé et d’où il tire son nom. Les voix des sans-abris font partie intégrante de ce projet. Les récits à la première personne, les messages laissés dans la rue, les manchettes des médias et les descriptions des politiciens font de Division Street une collaboration entre de nombreuses collectivités.
Division Street, à travers des photographies et des mots, devient une métaphore de la « division » des communautés, entre la richesse de quelques-uns et l’expendabilité du grand nombre, à San Francisco, aux États-Unis et dans le monde entier ; photos en n.b. et en couleurs.
A story of lives lived on hard streets, amongst staggering wealth and empty promises, told through photos, found text and first-person narratives.
In 2016, when the Super Bowl came to San Francisco, the unhoused were ‘urged’ to move to the ironically named Division Street where, city officers hoped, they would be ‘invisible’. Amid the unlimited wealth and consumption of that ‘super’ week, the unhoused went about their lives, crowded together in their tents or sleeping rough on the ground. There were no facilities, no promises of permanent housing were given.
Division Street is where this project began and from which it gets its name. The voices of the unhoused are integral to this project. First-person storytelling, messages left on the street, media headlines and politicians’ characterizations make Division Street a collaboration between many communities.
Division Street, through photographs and words, becomes a metaphor for the ‘division’ of communities, between the wealth of the few and the expendability of the many, in San Francisco, in the USA and across the World.